Lorsque la bible parle du jugement dernier, plusieurs personnes pensent à un tribunal à la manière de ce que nous observons sur la terre ; c’est-à-dire un lieu où elles iront comparaître pour essayer de prouver leur innocence afin d’être acquittées. D’autres imaginent même un scénario hors du commun. Un tribunal devant lequel Dieu évaluera la quantité de leurs bonnes et mauvaises actions pour voir de quel côté penchera la balance afin de prendre une décision. Ceci à cause de la mauvaise compréhension de ce verset : « La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres» (Apocalypse 20 : 13) On ne peut ainsi s’empêcher de se poser la question de savoir : un homme peut-il être justifié par ses œuvres ?

Dieu n’est pas un être rationnel. Par conséquent, ses voies et ses jugements n’obéissent pas au canal dessiné par la logique humaine, d’où ces propos : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. » (Esaïe 55 : 8) Et l’apôtre Paul d’ajouter : « Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! » (Romains 11 : 33) A cet égard, la conception que Dieu a du jugement n’est pas la même que ce que nous voyons devant les tribunaux humains. La question fondamentale qui se pose est alors la suivante : un homme peut-il avoir raison devant Dieu ?

Tout homme passera en jugement

            Au commencement, Dieu avait créé un homme parfait, un petit dieu en réalité. « J’avais dit : vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très Haut. » (Psaumes 82 : 6) Mais avec la désobéissance, il va s’ensuivre une mort spirituelle qui va s’étendre sur l’humanité tout entière. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… » (Romains 5 : 12) La désobéissance d’un seul homme a donc entraîné toute l’humanité dans la condamnation. « Finalement, la faute d’un seul a eu pour résultat de condamner tous les êtres humains… » (Romains 5 : 18 PDV) Ainsi donc, depuis la chute d’Adam dans le jardin d’Eden et le basculement de l’humanité dans la condamnation, la seule chose qui attend les hommes désormais c’est le jugement. « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, » (Hébreux 9 : 27) Ce verset fait bien allusion à la mort spirituelle, et non à la mort physique comme plusieurs peuvent le penser. Dans le jardin d’Eden, Adam étant le premier homme, portait toute l’humanité en lui, dans son patrimoine génétique. En désobéissant à Dieu, la mort spirituelle qui s’est ensuivie a contaminé toute l’humanité en lui. Par conséquent, dès que quelqu’un sort du ventre de sa mère, il trouve le jugement de Dieu qui l’attend. Voilà pourquoi Dieu pouvait déclarer à haute et intelligible voix qu’il a un procès avec tous les habitants de la terre. « Ecoutez la parole de l’Eternel, enfants d’Israël ! Car l’Eternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. » (Osée 4 : 1)

Même si dans ce verset Dieu s’adresse à Israël, il s’adresse par ricochet à tous les habitants de la terre, car la bible déclare : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemple, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » (1 Corinthiens 10 : 11) Autant il n’y avait pas de vérité, de miséricorde, et de connaissance de Dieu en Israël, autant c’est le cas dans le reste du monde. Voilà pourquoi chaque peuple a ses dieux et ses croyances. Les populations se confient aux marabouts, aux sorciers, aux voyants, aux ancêtres, aux coutumes et traditions, pour leur protection, leur santé, leur bien-être, et leur avenir. On dénombre à travers le monde des milliers d’églises avec chacune sa manière de rendre culte, des sociétés secrètes, des sectes, etc. Dans cette navigation à vue, les hommes pensent chercher le bonheur ; alors qu’ils sont plutôt en train de s’enfoncer de plus en plus dans la perdition. C’est pourquoi Dieu doit amener l’homme en jugement, afin de recadrer un certain nombre de choses. Si vous l’ignoriez, sachez donc dès aujourd’hui que vous avez un procès pendant devant le tribunal de Dieu, et il finira par avoir lieu tôt ou tard, même si vous êtes déjà mort.

Personne ne peut fuir Dieu

Certaines personnes, lorsqu’elles entendent parler du jugement, ou de la colère à venir de Dieu, déclarent : « en tout cas, nous serons déjà mortes. Dieu là va nous voir où ? » D’autres, lorsqu’elles font certaines choses à l’abri du regard des hommes, et parfois dans l’obscurité, sont sûres que personne ne les voit, et par conséquent elles ne rendront jamais des comptes. Ces comportements illustrent tout simplement leur ignorance sur un certain nombre de choses concernant Dieu.

Tout d’abord, Dieu est omniprésent. Son omniprésence signifie qu’il est partout à la fois, et ses yeux sont en tout lieu. « Les yeux de l’Eternel sont en tout lieu, observant les méchants et les bons. » (Proverbes 15 : 3) Il n’y a donc aucun endroit dans l’univers où quelqu’un peut se cacher pour se soustraire du regard de Dieu. De plus, il est au courant de tous nos moindres faits et gestes, même de nos pensées. Dans l’obscurité, il voit clair. Il est donc inutile de chercher à se dissimuler dans le noir. « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu pénètres de loin ma pensée ; tu sais quand je marche et quand je me couche, et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, ô Eternel ! Tu la connais entièrement. Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière. » (Psaumes 139 : 2-5 ; 7-12)

Ensuite, Dieu est omnipotent. Ceci signifie qu’il est Tout Puissant. En fait, Dieu est l’être le plus puissant qui existe. Sa puissance n’a pas d’équivalent dans tout l’univers. Ainsi donc, même si vous êtes déjà morts, cela n’est pas un problème pour lui. Vous ne lui avez pas échappé. Le moment venu, il va tout simplement vous ramener à la vie et vous juger. « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. » (Apocalypse 20 : 12-13) « Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle. » (Daniel 12 : 2)

Il est donc impossible de fuir Dieu, d’autant plus que tout ce qui existe dans ce monde constitue des instruments entre ses mains, et il les utilise comme il veut pour accomplir ses desseins. Même celui qui cherche à fuir Dieu oublie qu’il est lui-même un instrument entre ses mains. Le prophète Jonas en a eu l’amère expérience. En essayant de fuir Dieu, il est parti lui-même se jeter dans les bras de Dieu. Ne cherchons donc pas à jouer au malin avec Dieu. La meilleure attitude à adopter c’est d’être obéissant. Et être obéissant c’est aller tranquillement comparaître pour votre procès. Mais si nous sommes rebelles et refusons de comparaître, alors nous nous érigeons en ennemis de Dieu. Dans ce cas, il ne se dérange pas. Il a tout son temps. Il nous garde rancune et nous attend. Nous finirons un jour par nous retrouver devant lui, et cela sera le moment pour lui de prendre sa revanche sur nous. « L’Eternel est un Dieu jaloux, il se venge ; l’Eternel se venge, il est plein de fureur ; l’Eternel se venge de ses adversaires, il garde rancune à ses ennemis. » (Nahum : 1 : 2) Être ennemi de Dieu, c’est la pire des choses qui puisse arriver à une personne. Or la bible déclare que « c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » (Hébreux 10 : 31) Ne courez donc pas le risque de vous retrouver dans une telle situation.

Il est préférable de comparaître de son vivant

Depuis la première venue de Jésus, nous vivons l’âge de la grâce, ou encore l’âge des païens.  « Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. » (Tite 2 : 11) Le salut s’obtient donc par grâce. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Ephésiens 2 : 8) Il y a ainsi deux choses importantes à savoir à propos de la grâce.

Premièrement, qui dit « grâce » dit « jugement ». En effet, ne peut bénéficier de la grâce que celui qui a été jugé et condamné. Pendant que nous sommes encore en vie, nous avons donc la possibilité de passer en jugement. Ce jugement se fait pendant la prédication de l’Evangile. Ceci implique que la prédication de l’Evangile comporte deux phases. Une première phase au cours de laquelle nous rencontrons Dieu en tant que juge. « Dieu est un juste juge, Dieu s’irrite en tout temps. » (Psaumes 7 : 12) Cette phase va permettre de conduire l’homme dans la connaissance du seul vrai Dieu. « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, » (Jean 17 : 3) Au terme de celle-ci, si l’individu est reconnu coupable et condamné, (ce qu’on appelle la repentance) alors la seconde phase peut intervenir, au cours de laquelle l’individu va rencontrer Dieu en tant que Sauveur. « Ne crains rien, vermisseau de Jacob, faible reste d’Israël ; je viens à ton secours, dit l’Eternel, et le Saint d’Israël est ton sauveur. » (Esaïe 41 : 14) Cette phase va donc permettre à la grâce de se manifester à travers la connaissance du Dieu Sauveur qui s’appelle Jésus Christ. « … et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jean 17 : 3)

Dieu n’a donc pas laissé aux hommes la latitude de définir le protocole pour annoncer l’Evangile. Prêcher la parole obéit ainsi à un canevas bien précis défini par Dieu lui-même. On annonce d’abord la repentance envers Dieu (l’individu est jugé et condamné), ensuite on annonce la foi en Jésus Christ (l’individu est acquitté). Dans les Ecritures, nous pouvons le voir avec l’apôtre Paul. « Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ. » (Actes 20 : 20-21) Voilà pourquoi Jésus, au terme de sa mission, dira ceci à ses disciples : « Et il leur dit : ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés (la foi) seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. » (Luc 24 : 46-47) On peut ainsi se rendre compte que, contrairement à ce qui se passe dans de nombreux milieux dits chrétiens, où on amène les gens à poser des actions pour prétendre se repentir, et à confesser leurs péchés pour prétendre obtenir le pardon, la repentance ainsi que le pardon des péchés se prêchent. « Et il leur dit : ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. » (Luc 24 : 46-47)

Il a montré lui-même l’exemple sur le chemin d’Emmaüs lorsqu’il a prêché à deux de ses disciples qui ne l’avaient pas reconnu. Il ne leur a pas demandé de répéter une prière, ou de confesser leurs péchés, ou de l’inviter dans leur cœur, etc. Mais voici comment il a procédé : « Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. » (Luc 24 : 27) Moïse (ses écrits) conduit à la connaissance du seul vrai Dieu, c’est-à-dire à la repentance envers Dieu, et les prophètes (leurs écrits) à la connaissance de celui que le seul vrai Dieu a envoyé, c’est-à-dire à la foi en Jésus Christ qui est le pardon des péchés. Nous voyons donc que l’acquittement est possible, à condition que nous soyons jugés de notre vivant. Voilà pourquoi nous devons faire attention, car la grâce ne sera pas toujours là. Il sera bientôt trop tard. « Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. » (Hébreux 4 : 1)

Deuxièmement, la grâce ne s’applique pas aux morts. En effet, nous vivons une époque où Dieu sauve uniquement par la prédication. « Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. » (1 Corinthiens 1 : 21) Or après la mort, il n’est plus possible d’écouter l’Evangile. Par conséquent, il n’y a pas de grâce possible après la mort. Après la mort, il n’y a plus de miséricorde. Ceux qui attendent donc le jugement dernier parce qu’ils espèrent y chercher à prouver leur innocence se trompent lourdement. Tous ceux qui n’auront donc pas comparu de leur vivant, après la mort, feront face à toute la fureur de Dieu. C’est là qu’ils comprendront que « être lent à la colère » ne signifie pas « ne jamais se mettre en colère. »

 

En quoi consiste le jugement de Dieu ?

            Contrairement à ce qui se passe devant les tribunaux humains, le jugement de Dieu n’a jamais consisté à démontrer l’innocence de l’homme, mais plutôt sa culpabilité, parce qu’aucun homme ne peut avoir raison devant Dieu. « Qu’est-ce que l’homme, pour qu’il soit pur ? Celui qui est né de la femme peut-il être juste ? » (Job 15 : 14) Même ceux qui sont sauvés, lorsqu’ils sont passés en jugement, ils n’ont pas été reconnus innocents, mais coupables. « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. » (Romains 3 : 19) Après avoir été reconnus coupables (le péché a abondé dans leur vie), ils ont tout simplement bénéficié de la grâce de Dieu (la grâce a surabondé). « Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. » (Romains 5 : 20) Être sauvé ne signifie donc pas qu’on est bon. En réalité, tous les hommes méritent l’enfer. Mais la grâce qu’ils ont eu c’est qu’ils ont été reconnus coupables alors que la miséricorde de Dieu existe encore. Dieu a donc décidé d’annuler toutes les charges qui pesaient sur eux. Voilà ce que signifie gracier quelqu’un ; voilà ce qu’on appelle faveur imméritée. « Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et l’a détruit en le clouant à la croix ; » (Colossiens 2 : 14) Ils méritaient d’aller en enfer, mais Dieu a décidé de changer leur histoire et de les envoyer au ciel. Ceux qui iront au jugement dernier auront le malheur d’être reconnus coupables à un moment où la miséricorde ne sera plus disponible, à un moment où la grâce n’existera plus. Voilà pourquoi ils iront en enfer.

Le jugement dernier

            Compte tenu de ce qui précède, il est clair que ceux qui auront été jugés, condamnés, et puis acquittés de leur vivant, c’est-à-dire ceux qui sont sauvés, n’iront plus au jugement dernier. Par conséquent, le jugement dernier, ou jugement du grand trône blanc, concerne uniquement les non sauvés. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5 : 24) « Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé possède, dès à présent, la vie éternelle et il n’aura pas à comparaître au jugement (dernier) : il a déjà franchi la frontière de la mort à la vie. » (Jean 5 : 24 PVV) En d’autres termes, tous ceux qui se retrouveront au jugement dernier finiront en enfer.

Disqualifiés à cause de leur nature

            Au commencement, Dieu crée un homme parfait. Celui-ci a en lui son esprit et l’Esprit de Dieu. Il était donc en communion parfaite avec son créateur. Mais seulement, Dieu va lui adresser cette recommandation : « Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse 2 : 17) Il est à noter que Dieu étant Esprit, ne communiait pas avec la chair de l’homme, mais avec son esprit. C’est donc ce dernier qui courait le risque de mourir en cas de désobéissance. Malheureusement, elle ne tardera pas à venir. « L’homme répondit : la femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. » (Genèse 3 : 12) L’homme est-il donc mort ?

            On peut remarquer qu’à partir de Genèse 3 : 8, Adam et Eve entendent pour la première fois la voix physique de Dieu. « Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. » Avant, tout se passait spirituellement, dans une communion parfaite. Si maintenant Dieu utilise une voix physique, c’est parce que cette communion est rompue. Lorsqu’Adam a désobéi à Dieu, voici ce qui s’est passé : son cœur qui était pur au départ s’est corrompu. « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : qui peut le connaître ? » (Jérémie 17 : 9) Ensuite, l’Esprit de Dieu, ne pouvant résider dans un cœur corrompu, s’est retiré. Et l’esprit de l’homme, en l’absence de l’Esprit de Dieu pour l’animer, va mourir conformément à ce que Dieu lui avait dit : « le jour où tu en mangeras, tu mourras. » Mais sa chair va continuer à vivre. On dit qu’il est mort spirituellement. Cette mort spirituelle aura pour principale conséquence de faire passer la nature de l’homme de saint à pécheur.

            C’est dans cet état qu’Adam commence à procréer, et c’est là la tragédie de l’humanité. « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. » (Genèse 5 : 3) Seth est donc à l’image et à la ressemblance de son père, c’est-à-dire spirituellement mort. C’est également un pécheur. La mort spirituelle se transmet donc de manière héréditaire. Or, nous descendons tous d’Adam, selon qu’il est écrit : « Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure ; » (Actes 17 : 26) Comme conséquence, cette mort spirituelle a contaminé toute l’humanité. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » (Romains 5 : 12) Nous venons donc tous dans ce monde étant spirituellement morts et séparés de Dieu. Or quelqu’un qui est spirituellement mort, devant Dieu, c’est tout simplement un mort. « Mais Jésus lui dit : laisse les morts ensevelir leurs morts ; et toi, va annoncer le royaume de Dieu. » (Luc 9 : 60) A cet égard, la bible est suffisamment claire : Dieu n’est pas le Dieu des morts. « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. » (Matthieu 22 : 32) Ainsi, à cause de notre nature, parce que nous sommes descendants d’Adam, nous méritons la colère de Dieu. « Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. » (Ephésiens 2 : 3)

            Pour ceux qui sont sauvés, en comparaissant de leur vivant et en se soumettant par là à la justice de Dieu, ils ont expérimenté la nouvelle naissance qui les a fait passer de la mort à la vie. Voilà pourquoi ils sont qualifiés pour le ciel. « Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses. » (Colossiens 2 : 13) Pour les autres, en refusant de comparaître, ils demeurent dans la mort spirituelle, et finiront par mourir pour la deuxième fois physiquement et iront donc au jugement dernier. Seulement en les voyant, Dieu sera fou de colère. « Tu les rendras tels qu’une fournaise ardente, le jour où tu te montreras ; l’Eternel les anéantira dans sa colère, et le feu les dévorera. » (Psaumes 21 : 9) Voilà le sort qui attend ceux-là qui ne connaissent pas Dieu et qui refusent d’obéir à l’Evangile de notre Seigneur Jésus.

Même en considérant les œuvres manifestes, ils ne s’en sortiront pas

Lorsque Dieu dit que les morts seront jugés selon leurs œuvres, il ne s’agit aucunement de chercher à voir si leurs bonnes œuvres sont assez pour qu’ils échappent à l’enfer. D’ailleurs, la bible est assez claire à ce sujet. Personne ne peut être justifié par ses œuvres. « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Ephésiens 2 : 8-9) « Par la puissance de Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels, » (2 Timothée 1 : 9) Une personne spirituellement morte, à cause de sa nature, n’a aucune bonne œuvre à faire valoir. En effet, dans cet état, le cadavre qu’elle porte en elle (le cadavre de son esprit) la rend souillée et elle contamine ainsi tout ce qu’elle fait. Toute action qu’elle pose, ou alors toutes ses œuvres, sont souillées et ne peuvent pas être agréées par Dieu. « Et Aggée dit : si quelqu’un souillé par le contact d’un cadavre touche toutes ces choses, seront-elles souillées ? Les sacrificateurs répondirent : elles seront souillées. Alors Aggée, reprenant la parole, dit : tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit l’Eternel, telles sont toutes les œuvres de leurs mains ; ce qu’ils m’offrent là est souillé. » (Aggée 2 : 13-14)

Il s’agira plutôt de leur démontrer leur incapacité à atteindre le standard de Dieu. En effet, pour s’en sortir dans ce couloir, la condition c’est de respecter et de mettre en pratique tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, faute de quoi on est sous la malédiction. « Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. » (Galates 3 : 10) Or la loi de Moïse compte plus de six cents ordonnances ; ajoutée à celle de Christ, ça fait au total plus de mille ordonnances qu’il faut respecter sans jamais transgresser une seule. Et l’ignorance de l’existence de certaines ordonnances constitue en plus un péché. « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. » (Jacques 2 : 10) Ceux qui comptent donc aller au jugement dernier présenter leurs œuvres à Dieu, voilà le chemin qu’ils ont à parcourir. Nous leur souhaitons en passant bon courage. Mais qu’ils sachent que c’est un combat perdu d’avance.

Et puis, Dieu n’ira pas chercher une autre parole ailleurs pendant ce jugement, mais c’est cette bible que nous avons qui sera utilisée. Toutes les ordonnances de Dieu y sont contenues. « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. » (Jean 12 : 48) Dieu ne fait donc pas les choses à moitié. On ne condamne pas quelqu’un sans preuve. Pour ressortir les preuves de vos transgressions et violations des ordonnances de Dieu, la vie de tout un chacun est filmée, et fera partie de l’acte d’accusation. Nous avons expliqué plus haut que dans l’obscurité, Dieu voit clair comme en plein jour. Il n’y a donc aucune seconde de notre vie qui n’est pas enregistrée. Pour ceux qui sont sauvés, cet acte a été détruit. « Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et l’a détruit en le clouant à la croix ; » (Colossiens 2 : 14)

Pour les autres, l’acte d’accusation demeure et va les suivre jusqu’au jugement dernier. Ce jour-là, voici ce qui se passera : « Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais ; mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. » (Psaumes 50 : 21) Alors toute votre vie défilera devant vous : vos vols, vos bagarres, vos viols, vos adultères, vos fornications, vos meurtres, vos insultes, vos idolâtries, vos agressions, vos détournements, tout ce que vous faisiez en cachette pensant que personne ne voyait défilera devant vous. A la fin, vous reconnaîtrez que vous êtes pécheurs. Et comme il s’agit d’un jugement sans miséricorde, Dieu donnera l’ordre à un ange de vous saisir et de vous jeter en enfer, dans le feu éternel. C’est là que vous passerez votre éternité. « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. » (Apocalypse 20 : 15)

En somme, il apparaît qu’aucun homme ne peut avoir raison devant Dieu. Par conséquent, tout le monde sans exception sera reconnu coupable devant Dieu. Pour les uns, cela se produira lorsque la grâce est encore disponible. Ils seront ainsi graciés et envoyés au ciel. Mais pour les autres, cela se passera au jugement dernier, c’est-à-dire à un moment où la grâce ne sera plus disponible. La seule issue possible pour eux sera donc l’enfer. Voilà pourquoi le jugement dernier n’est pas quelque chose à désirer, mais on doit l’éviter à tout prix. Et l’éviter, c’est comparaître pendant que nous sommes encore en vie.

« Ecoutez la parole de l’Eternel, enfants d’Israël ! Car l’Eternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. » (Osée 4 : 1) Êtes-vous donc prêt à comparaître pour votre procès ?

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