Le rôle du sang dans les Écritures demeure à ce jour l’une des plus grosses énigmes auxquelles fait face l’humanité. Voilà pourquoi de nos jours, on assiste à un ensemble de dérives dans de nombreux milieux dits chrétiens. Le sang de Jésus est ainsi utilisé comme arme pour combattre Satan, les démons et une panoplie de mauvais esprits. De nombreuses personnes à travers le monde l’utilisent pour se couvrir, pour se purger, pour encercler leurs maisons, bref pour mettre leurs possessions à l’abri des attaques de l’ennemi. Cependant, malgré ces pratiques, on constate avec amertume que ces personnes sont toujours la proie de ces mauvais esprits, au point où elles sont tout le temps en train de subir délivrances sur délivrances. Tout observateur averti ne peut donc s’empêcher de se poser un ensemble de questions : est-ce vraiment à ces fins que Jésus a versé son sang à la croix ? Où est-ce que ces individus prennent ce sang qu’ils utilisent à tort et à travers ? En rentrant au ciel, Jésus a-t-il laissé des bidons de sang sur la terre afin que les gens restent s’en servir ? Ou bien s’agit-il plutôt d’un sang spirituel ? Auquel cas, existe-t-il réellement un sang spirituel ?

Les armes spirituelles du chrétien.

            Lorsque quelqu’un naît de nouveau, il vient ainsi d’être enrôlé dans l’armée du Dieu vivant, et devient par conséquent un soldat de Jésus Christ. « Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé ; » (2 Timothée 2 : 3-4) Un soldat de Jésus Christ est appelé à mener un combat spirituel, et non physique ou charnel. « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Ephésiens 6 : 12) Le combat étant donc spirituel, les armes à utiliser ne peuvent pas être physiques ou charnelles (machette, couteau, coup de poing, bombe, tessons de bouteilles, pistolet, carabine, etc…), mais spirituelles. « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. » (2 Corinthiens 10 : 4) On peut donc se rendre compte à quel point l’ignorance peut amener les gens à poser des actes insensés. On a ainsi pu voir des personnes aller à l’église avec des machettes pour prétendre découper Satan, des personnes qui prétendent donner des coups de poing à Satan, qui prétendent percer les yeux de Satan, etc. Tout ceci n’est que pur théâtre.

Pourtant, en parcourant les Ecritures, nous pouvons lire ce qui suit : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. » (Ephésiens 6 : 11) « C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. » (Ephésiens 6 : 13) La bible nous recommande donc de nous revêtir, ou alors de prendre toutes les armes de Dieu que celui-ci a mises à notre disposition, afin de tenir ferme face aux ruses du diable, et de pouvoir résister dans les mauvais jours. Il n’est donc pas question de prendre nos propres armes, ou des armes que notre leader ou notre religion nous ont enseignées. Quelles sont donc ces armes spirituelles que nous sommes censés utiliser ? La bible nous donne la liste. « Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. » (Ephésiens 6 : 14-18) Comme nous pouvons le constater, le sang de Jésus n’y figure pas ; encore moins le feu. Toute personne qui utilise donc le sang de Jésus comme arme pour combattre, cela n’engage que lui, et il devra en rendre des comptes.

Attention aux innovations !

            De nos jours, « les hommes de Dieu » sont devenus des experts dans l’art d’inventer de nouvelles choses pour captiver leurs fidèles, afin de les empêcher d’aller voir ailleurs. Et les pauvres fidèles gobent tout ce qui leur est proposé sans se poser de questions. Ont-ils vraiment le choix, dans une affaire où ni le leader ni les fidèles ne connaissent la vérité ? Ils s’imaginent qu’en plaçant le terme « spirituel » à la suite d’un mot ou d’une expression, cela crée son équivalent dans le monde spirituel. C’est ainsi qu’ils ont réussi à mettre sur pied des armes d’un autre genre, comme les coups de poing spirituels, les bombes atomiques spirituelles, les carabines spirituelles, le super-glue spirituel, les tessons de bouteilles spirituels, etc…, et bien évidemment le sang de Jésus. Ils mettent ainsi de côté les armes de Dieu pour utiliser leurs propres armes, des armes qui proviennent tout droit de leur imagination. Alors questions : dans quel passage de la bible a-t-on vu des chrétiens utiliser de telles armes ? Quel apôtre de la bible a-t-on vu utiliser le sang de Jésus pour combattre les démons, pour se couvrir, pour encercler sa maison ? L’apôtre Paul nous a recommandé à plusieurs reprises dans la bible d’être ses imitateurs. En voici un extrait : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. » (1 Corinthiens 11 : 1) Ceux qui se comportent de la sorte imitent donc qui ? Où a-t-on vu l’apôtre Paul utiliser le sang de Jésus à tort et à travers ?

D’ailleurs, ce sang qu’ils utilisent, où le prennent-ils ? Dans l’ancien testament, lorsque le sacrificateur entrait dans le lieu très saint avec le sang de l’agneau, après avoir fini de faire l’aspersion des cornes de l’autel, il versait tout le reste du sang au pied de l’autel et ressortait les mains vides. « Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes, et il répandra tout le sang au pied de l’autel. » (Lévitique 4 : 30) Or ceci n’était que l’ombre des choses à venir, une maquette de la véritable rédemption, une image de la véritable expiation que Jésus, le véritable souverain sacrificateur, devait venir accomplir. A cet égard, après sa mort à la croix, et pendant que son corps reposait dans la tombe, Jésus a pris la direction du véritable lieu très saint qui n’est pas de cette création, à savoir le ciel. « Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » (Hébreux 9 : 24) Et il n’y est pas allé les mains vides, mais avec son propre sang, afin de le présenter à son Père. « Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » (Hébreux 9 : 12) Conformément à la maquette, il a fait l’aspersion sur les cornes de l’autel, et a versé tout le reste du sang au pied de l’autel, devant son Père. Par conséquent, lorsqu’il ressuscite le troisième jour, il n’avait pas avec lui des bidons de sang qu’il a laissés aux hommes afin qu’ils restent les utiliser dans les moments difficiles.

Et s’ils soutiennent que c’est du sang spirituel, alors c’est le comble de l’ignorance, parce que le sang spirituel n’existe pas. « Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. » (Luc 24 : 39) Si un esprit n’a ni chair ni os, c’est la preuve qu’il n’a pas de sang. Le sang que Jésus a versé à la croix était physique, et ceux qui y étaient l’ont vu couler. D’ailleurs, la raison pour laquelle Dieu a décidé de devenir un homme (Jésus), c’était justement pour avoir du sang. Si le sang spirituel existait, il n’aurait pas eu besoin de cette gymnastique.

En ce qui concerne donc le salut et la marche chrétienne, tout est contenu dans la bible, et nous n’avons rien à inventer. « C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. » (1 Corinthiens 4 : 6) En matière de salut, c’est la même doctrine qui est transmise de génération en génération, depuis l’Eglise primitive. « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. » (2 Timothée 2 : 2) En matière de salut, il n’existe pas de générations spontanées, c’est-à-dire des individus qui surgissent de nulle part, et commencent à annoncer leur salut à leur manière, et à enseigner leurs propres pratiques. « Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. » (Ecclésiaste 1 : 9) En d’autres termes, le salut que les apôtres ont annoncé au temps de l’Eglise primitive, c’est le même salut qui a continué, et qui a été annoncé au travers des âges, et c’est ce même salut qui continue d’être annoncé aujourd’hui. Par conséquent, en lisant la bible, si nous ne voyons personne qui est né de nouveau de la même manière que nous, qui persévère dans la même église que nous, et qui a les mêmes pratiques que nous, c’est la preuve que nous sommes perdus.

Attention ! Profaner le sang de Jésus est un délit très grave.

Profaner quelque chose consiste à la traiter d’une manière irrévérencieuse, à l’avilir, et à en faire un usage indigne. Bref, il s’agit de l’utiliser à des fins autres que celles pour lesquelles la chose a été faite. Jésus a versé son sang à la croix pour un but bien précis. L’utiliser à d’autres fins revient donc à le profaner, et les coupables en paieront le prix fort. « Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10 : 28-29) Il n’est donc pas question de s’engager dans des pratiques tout simplement parce que « l’homme de Dieu » les a enseignées. Au dernier jour, chacun se retrouvera seul devant Dieu, et répondra pour lui-même, et non pour quelqu’un d’autre. D’ailleurs, Jésus a été très clair à ce sujet : « Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » (Matthieu 15 : 14) C’est pourquoi dans cette affaire, la meilleure attitude à adopter est de suivre cet exemple : « Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. » (Actes 17 : 11)

Le rôle du sang dans la parole de Dieu.

            Dans la parole de Dieu, le sang n’est utilisé que pour un but bien précis : l’expiation. Il s’agit ici d’un rituel visant à attirer le pardon de Dieu. « Car l’âme de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait l’expiation. » (Lévitique 17 : 11) Autrement dit, pour qu’il y ait pardon de la part de Dieu, il faut absolument que le sang coule, il faut qu’il y ait effusion de sang. C’est la raison pour laquelle la bible déclare : « Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. » (Hébreux 9 : 22) Eu égard à ce qui précède, Jésus a donc versé son sang pour l’expiation de nos âmes, c’est-à-dire pour le pardon ou la rémission de nos péchés. « Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » (Matthieu 26 : 27-28) « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, » (Ephésiens 1 : 7). Dans toute la bible, il n’y a pas un autre rôle assigné au sang en dehors de celui-ci.

La nécessité d’écouter le vrai Evangile.

            Après la mort et la résurrection de Jésus, la prédication du véritable Evangile, encore appelé la parole de la vérité, ou la saine doctrine, prit son envol par le biais des apôtres. « Et il leur dit : ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. » (Luc 24 : 46-47) Mais seulement, les fausses doctrines en feront autant, par le truchement des faux enseignants. « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. » (Actes 20 : 29-30) Nous aurons donc deux courants doctrinaux qui vont se propager. D’un coté la saine doctrine, et de l’autre les faux évangiles. Les fausses doctrines vont connaître un essor tout particulier, au point de vouloir même renverser le vrai Evangile. « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. » (2 Pierre 2 : 1-2) Mais Dieu veillera personnellement sur sa parole, et ne permettra pas qu’elle disparaisse de la terre. A cet égard, malgré la multiplication et la diversification des fausses doctrines, Dieu va toujours conserver un résidu d’individus qui va rester fidèle dans le pur Evangile. C’est pourquoi celui-ci a pu surmonter tous les défis, et résister à toutes les persécutions. Il a ainsi pu traverser les âges pour nous parvenir aujourd’hui.

            Au milieu de ce foisonnement de doctrines, comment repérer le vrai Evangile ? Notons d’emblée cette recommandation que Dieu nous donne par la bouche du roi Salomon. « Ne déplace pas la borne ancienne, que tes pères ont posée. » (Proverbes 22 : 28) Jérémie abordera lui aussi dans le même sens, en parlant d’anciens sentiers. « Ainsi parle l’Eternel : placez-vous sur les chemins, regardez, et demandez quels sont les anciens sentiers, quelle est la voie bonne ; marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes ! Mais ils répondent : nous n’y marcherons pas. » (Jérémie 6 : 16) En effet, Dieu a posé les bases du salut, ou la maquette, ou encore les plans, depuis l’ancien testament. Le nouveau n’étant que l’accomplissement ou la mise en exécution de cette maquette. Par conséquent, pour comprendre le salut, il convient de comprendre d’abord les plans qui avaient été dessinés dans l’ancien testament. C’est pour cette raison que Jésus pouvait tenir ces propos : « Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? » (Jean 5 : 46-47) Voilà pourquoi tous ceux qui outrepassent cette recommandation, ceux qui aujourd’hui recherchent et inventent des nouveaux sentiers, s’exposent inéluctablement à la colère divine. « Les chefs de Juda sont comme ceux qui déplacent les bornes ; je répandrai sur eux ma colère comme un torrent. » (Osée 5 : 10) Nous allons à présent interroger quelques-uns de nos pères, afin qu’ils nous disent quelle est cette borne ancienne, quels sont ces anciens sentiers où il faut marcher pour avoir le repos de son âme, ou plus simplement le salut.

L’apôtre Paul

            Après son arrestation, et pendant l’un de ses multiples interrogatoires, l’apôtre Paul va rentre ce témoignage devant le roi Agrippa : « Mais, grâce au secours de Dieu, j’ai subsisté jusqu’à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m’écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver, » (Actes 26 : 22) Et plus tard à Rome, il consacrera l’essentiel de son temps à recevoir les gens chez lui et à leur prêcher l’Evangile. Actes 28 : 23 nous explique comment il procédait. « Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L’entretien dura depuis le matin jusqu’au soir. » On se rend ainsi compte que, contrairement à ce qui se fait un peu partout aujourd’hui, pour annoncer Jésus, l’apôtre Paul promenait ses interlocuteurs sur les anciens sentiers, passant par la loi de Moïse et par les prophètes. Ceci n’est pas un cas isolé. Appelons le père de la foi.

Abraham

            Dans l’histoire du riche et du pauvre Lazare (Luc 16 : 19-31), une fois que le riche s’est retrouvé en enfer et s’est rendu compte que tout est terminé pour lui, il a commencé à plaider pour ses cinq frères qui étaient encore en vie, et a demandé à Abraham de ressusciter Lazare afin qu’il aille les avertir, de peur qu’ils ne se retrouvent eux aussi en enfer. Mais Abraham va répondre en indiquant comment ses cinq frères pourraient être sauvés. « Abraham répondit : ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. » (Luc 16 : 29) Surpris, le riche va insister sur sa mauvaise voie. « Et il dit : non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. » (Luc 16 : 30) Mais Abraham persiste et signe : le salut, c’est à travers les anciens sentiers. « Et Abraham lui dit : s’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait. » (Luc 16 : 31) Et que dit le maître lui-même ? Appelons le Sauveur du monde.

Jésus

            L’apôtre Paul nous a recommandé d’être ses imitateurs, parce que lui-même est imitateur de Jésus. « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. » (1 Corinthiens 11 : 1) Il est donc évident que le maître prêchait aussi Moïse et les prophètes. En effet, après sa mort et sa résurrection, Jésus apparaît à deux de ses disciples qui ont quitté Jérusalem pour un petit village nommé Emmaüs. Ceux-ci, ne l’ayant pas reconnu, Jésus, pour se faire connaître, va lui aussi balader ses deux disciples à travers les anciens sentiers. « Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. » (Luc 24 : 27)

            Ces trois témoignages sont largement suffisants, pour conclure sans risque de se tromper, que le message du salut est bel et bien Moïse et les prophètes. Il est donc question pour le prédicateur, de rechercher dans les écrits de Moïse et ceux des prophètes, ce qui concerne Jésus et le prêcher à son auditoire. «… Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus… » (Actes 28 : 23) Ce n’est qu’en procédant ainsi que nous pouvons avoir de véritables chrétiens nés de nouveau, et édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes. « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. » (Ephésiens 2 : 20) Des chrétiens dont la marche sera conforme aux saintes Ecritures, loin des pratiques anti-bibliques, comme la profanation du sang de Jésus, l’invocation tous azimuts du feu, l’usage des langues bizarres et démoniaques, l’utilisation des armes non conventionnelles, l’invocation des faux Jésus, etc.

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