Ce que plusieurs personnes ignorent, c’est que le royaume de Dieu est  truffé de mystères. Un mystère est une vérité cachée, qui n’est pas accessible à tout le monde. « Jésus leur répondit : parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. » (Matthieu 13 : 11) C’est la raison pour laquelle la bible utilise un ensemble de procédés d’expression difficiles à comprendre comme les paraboles, les images, les figures complexes. Ensuite, Dieu étant Esprit (Jean 4 :24), sa parole est spirituelle et doit se comprendre spirituellement. « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » (1  Corinthiens 2 : 14). Enfin, les pensées et les voies de Dieu sont complètement différentes de celles des hommes. « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. » (Esaїe 55 : 8) Tout ceci fait de la bible un livre verrouillé, dont le message n’est pas accessible par le raisonnement humain. « Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant : lis donc cela ! Et qui répond : je ne le puis, car il est cacheté. » (Esaїe 29 : 11)

La logique humaine n’accomplit pas la volonté de Dieu

            Ne connaissant pas cette vérité, les hommes font confiance à leur raisonnement en toute chose, même en matière de salut, et cela est un gros problème. En effet, humainement parlant, le verbe « aller » signifie : « se mettre en mouvement, transporté d’un lieu à un autre. » Voilà pourquoi lorsqu’ils lisent un verset comme celui-ci : « Alors Jésus dit à ses disciples : si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » (Matthieu 16 : 24), ils comprennent que quelqu’un a le pouvoir de décider d’aller à Jésus ou non. Voilà pourquoi on peut entendre des propos du style : « J’avais décidé de suivre Jésus. » Ou encore : « Voilà le pasteur qui m’avait conduit à Christ. » Vu sous cet angle, « aller à Christ » ne peut pas conduire au salut. A cela plusieurs raisons.

C’est la volonté de l’homme qui se manifeste

Lorsque quelqu’un déclare avoir décidé de suivre Jésus, il met ainsi en avant l’exercice de sa propre volonté. Il a décidé de le suivre, comme il pouvait refuser. Ceci est en désaccord avec les Ecritures. En effet, dans tout le processus du salut, la volonté de l’homme n’intervient nulle part. Tout dépend de Dieu et de lui seul. « Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. » (Romains 9 : 16) « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » (Jean 1 : 12-13)

C’est un acte souillé. Dieu ne l’accepte pas

            Avant le salut, l’homme est spirituellement mort, ce qui est la conséquence de la désobéissance d’Adam dans le jardin d’Eden. (Romains 5 : 12) Cette mort spirituelle fait de lui un être souillé qui contamine tout ce qu’il fait. Dieu ne peut donc rien accepter venant d’une telle personne. « Et Aggée dit : si quelqu’un souillé par le contact d’un cadavre touche toutes ces choses, seront-elles souillées ? Les sacrificateurs répondirent : Elles seront souillées. Alors Aggée, reprenant la parole, dit : Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit l’Eternel, telles sont toutes les œuvres de leurs mains. Ce qu’ils m’offrent là est souillé. » (Aggée 2 : 13-14)

Jésus n’est même pas au courant qu’on le suit.

            Avant le salut, l’homme est pécheur et ses péchés constituent une barrière qui le sépare de Dieu et l’empêche de l’écouter. Etant donc séparé de Dieu, lorsqu’il décide d’aller à Jésus ou de le suivre, Jésus n’est  pas au courant de lui et ne sait donc pas qu’on est en train de le suivre. « Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu. Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. » (Esaїe 59 : 1-2)

C’est la volonté de la chair qui se manifeste

            Avant le salut, l’homme étant spirituellement mort (son esprit est mort), il ne lui reste que la chair. Tout ce qu’il peut donc faire ou entreprendre, c’est la volonté de la chair et cela ne peut pas le conduire au salut. « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » (Jean 1 : 12-13) « C’est l’esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » (Jean 6 : 63)

Dieu ne peut pas exaucer une telle personne

Avant le salut, l’homme est pécheur, et en tant que tel, il ne peut rien faire qui soit agréé par Dieu. C’est la raison pour laquelle lorsqu’il s’engage sur ce chemin (décider d’aller à Jésus), Dieu ne peut pas l’exaucer et la bible est formelle là-dessus : Dieu n’exauce pas les pécheurs. « Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs, mais, si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. » (Jean 9 : 31) Celui qui fait la volonté de Dieu c’est celui qui est sauvé. C’est donc après le salut que Dieu exauce l’homme, et pas avant.

C’est une œuvre

            Une œuvre c’est toute action posée par une personne. Or dans cette affaire de salut, Dieu s’est arrangé à en posséder toute l’exclusivité. Il n’attend donc de l’homme aucune contribution. « Décider d’aller à Christ » étant une action posée par l’homme, est une œuvre et ne peut donc pas conduire au salut. Pour qu’un homme soit sauvé, rien ne doit venir de lui. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Ephésiens 2 : 8-9)

            « Aller à Christ » comme action volontaire n’est donc pas le chemin du salut. Il en est de même, pour les mêmes raisons, pour : « Accepter Jésus comme Seigneur et sauveur personnel », « Inviter Jésus dans son cœur », « Donner sa vie à Jésus » etc. Par conséquent, tous ceux qui se sont engagés sur ces chemins se sont égarés. Ils se sont retrouvés entre les bras d’un autre Jésus, un faux. « Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. » (2 Corinthiens 11 : 4) Ce faux Jésus donne même le pouvoir de faire des choses surnaturelles. Mais cela est un piège car, au dernier jour, ces personnes seront recalées. « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? » Mais le vrai Jésus dit qu’il leur répondra : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7 : 22-23)   

« Aller à Christ » : action spirituelle, involontaire

            On se rend donc compte qu’un homme ne peut rien faire de lui-même pour aller à Christ, ou pour parvenir au salut. C’est pourquoi Dieu va lui donner ce conseil : « Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel. » (Lamentations 3 : 26) Il n’appartient donc pas à l’homme de se battre pour aller à Dieu, mais c’est Dieu qui vient vers l’homme et fait tout le nécessaire pour le sauver. Par conséquent, « Aller à Christ » est une action spirituelle, accomplie par Dieu lui-même. A cet égard, c’est Dieu qui se trouve au début du scénario. « Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. » (Jean 6 : 65) Et lorsque le temps fixé pour le salut de l’intéressé est accompli, c’est encore Dieu qui se met à l’œuvre et exécute le processus en l’attirant pour l’envoyer à Christ. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6 : 44) En fin de compte, ceux qui sont à Christ ne sont pas allés par leur propre volonté, mais c’est Dieu le Père qui les a envoyés. « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » (Jean 6 : 37)

Une question reste donc en suspens : Comment le Père attire-t-il quelqu’un pour l’envoyer à Christ ? Jésus lui-même donne la réponse. « Il est écrit dans les prophètes : ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. » (Jean 6 : 45) C’est donc suffisamment clair. Pour aller à Christ, il faut entendre le Père et recevoir son enseignement. Nous tous qui disons donc que nous sommes à Christ, voici trois petites questions auxquelles nous devons répondre : Quand avez-vous entendu le Père ? Quand avez-vous reçu son enseignement ? C’est quoi l’enseignement du Père ?

Si nous sommes incapables de répondre à ces questions, peu importe qui nous sommes, ou le titre que nous avons, ou ce que nous faisons à l’église, ou même le nombre d’années que nous avons passées dans les choses de Dieu, nous devons savoir que nous sommes en train de foncer tout droit en enfer.

Comment quelqu’un peut-il alors se retrouver en Christ ? Nous vous invitons cordialement à prendre part à un séminaire biblique spécial.

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