Un royaume est un état gouverné par un roi. On compte ainsi près de deux cents royaumes dans ce monde. « Le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre. » (Luc 4 : 5) Mais seulement, à cause de la désobéissance d’Adam dans le jardin d’Eden, tous ces royaumes ont été maudits. « Il dit à l’homme : puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : tu n’en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause de toi… » (Ge 3 : 17) Comme conséquence, ils sont tous voués à la destruction. « Je détruirai tout sur la face de la terre, dit l’Eternel. Je détruirai les hommes et les bêtes, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, les objets de scandale, et les méchants avec eux ; j’exterminerai les hommes de la face de la terre, dit l’Eternel. » (Soph 1 : 2-3)

          Cependant, il existe un royaume particulier, qui subsistera éternellement : c’est le royaume de Dieu. « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » (Dan 2 : 44)         

          Au temps de Noé, avant de détruire la terre avec l’eau, Dieu a pris soin de mettre à l’abri dans l’arche Noé et sa famille. « Mais j’établis mon alliance avec toi. Tu entreras dans l’arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. » (Ge 6 : 18) Dieu annonçait ainsi ce qui arrivera à la fin des temps. « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » (Mat 24 : 37) A cet égard, avant de détruire les royaumes de ce monde, Dieu mettra d’abord à l’abri ceux qui auront obtenu l’accès à son royaume. « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » (1The 4 : 16-17)

          Parlant donc d’accès au royaume de Dieu, celui-ci a fixé une condition : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » (Jean 3 : 3) La question fondamentale qui se pose est alors la suivante : comment naît-on de nouveau ?

          A ce sujet, nombreux sont ceux qui pensent qu’ils sont nés de nouveau parce qu’ils pratiquent des actes de charité et ont une vie de prière soutenue. Lisons plutôt ceci : Corneille est officier dans l’armée romaine qui occupe Israël. Pourtant, il jouit d’une très grande renommée, et on rend partout de lui un excellent témoignage, y compris les Juifs qui croupissent sous le poids de l’occupation. « Ils répondirent : Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon témoignage, a été divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa maison et d’entendre tes paroles. » (Actes 10 : 22) Cette réputation, Corneille la doit à sa piété, à sa générosité, à sa charité, et à son grand dévouement pour la cause de Dieu. « Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement. » (Actes 10 : 2)

          Mais contre toute attente, Corneille n’était pas sauvé. La preuve : « Cet homme (Corneille) nous raconta comment il avait vu dans sa maison l’ange se présentant à lui et disant : Envoie à Joppé, et fais venir Simon surnommé Pierre, qui te dira des choses par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » (Actes 11 : 13-14 ) Nous voyons donc que la piété, les actes de charité, la crainte de Dieu, et une vie de prière ne sont pas des preuves de salut.

          D’autres s’appuient sur le fait qu’ils chassent les démons, prophétisent, et font les miracles. Ceci est une grossière erreur car en effet, Jésus a dit qu’au dernier jour, plusieurs viendront à lui comptant sur ces pratiques pour entrer au Ciel. « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? (Mat 7 : 22) Voici la réponse que Jésus dit qu’il leur donnera : « je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Mat 7 : 23) Remarquez que le Seigneur ne dit pas : « Je ne vous connais plus. » Il ne s’agit donc pas de personnes qui avaient bien commencé, et après ont rétrogradé, comme certains le pensent. Mais le Seigneur dit : « je ne vous ai jamais connus. » Ceci est la preuve que de toute leur vie elles n’ont jamais été enfants de Dieu malgré toutes ces pratiques. Pour tous ceux qui sont donc engagés dans ces pratiques, ou qui suivent des personnes qui y sont engagées, il convient de marquer un temps d’arrêt afin de vous examiner pour vous rassurer si vous êtes réellement sauvés. Faute de quoi, votre surprise risque être très grande après votre mort.

          Il y en a qui comptent sur le respect des commandements de Dieu pour accéder au Ciel. Voici la réponse de la bible à ce sujet. « Un chef interrogea Jésus, et dit : bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Luc 18 : 18 ) Cette question est bien la preuve que ce monsieur n’a pas la vie éternelle. Il n’est donc pas sauvé. Jésus va lui répondre : « Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignages; honore ton père et ta mère. » (Luc 18 : 20 ) Mais, ce monsieur va répondre qu’ « il a observé toutes ces choses dès [sa] jeunesse. » (Luc 18 : 21 ) Il a tout observé, mais n’est pas sauvé. C’est pourquoi il pose cette question à Jésus.

          Vous vous efforcez d’arrêter de pécher par le respect des commandements de Dieu pensant obtenir par-là le salut. Pendant ce temps, voici quelqu’un qui, depuis sa naissance, n’a jamais commis ces péchés que vous cherchez à abandonner aujourd’hui. Mais s’il n’est pas sauvé, à plus forte raison vous. Ce n’est donc pas le chemin du salut.

          Plusieurs comptent sur leurs titres pour entrer au Ciel. Ils ont fait l’école biblique, le petit ou le grand séminaire, et sont sortis nantis de précieux diplômes et conduisent des foules immenses. Avec tout ceci, ils sont sûrs qu’ils sont nés de nouveau. Mais que disent les Ecritures à ce sujet ? Au premier siècle, il existait à Alexandrie en Egypte une prestigieuse école qui formait d’éminentes personnalités de l’époque. Apollos est diplômé de cette école et arrive à Ephèse doté d’un impressionnant bagage intellectuel et de qualités d’orateur exceptionnelles ; et se met à l’œuvre. « Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Ecritures, vint à Ephèse. Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d’esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu’il ne connût que le baptême de Jean. » (Actes 18 : 24-25)

          Cependant, le salut se passe dans le cœur et non dans la tête. C’est pourquoi Aquilas et Priscille, un couple de sauvés, vont l’écouter prêcher et se rendre compte que ce monsieur est un brillant intellectuel, qui enseigne même la vérité au sujet de Jésus, mais qui n’est pas sauvé. Ils vont ainsi le prendre à part et lui expliquer plus exactement comment on naît de nouveau, et c’est là qu’Apollos sera sauvé. « Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. » (Actes 18 : 26) Ainsi donc, les écoles bibliques, les écoles de théologie, et autres centres de formation produisent et déversent dans la société des intellectuels bardés de diplômes et non des enfants de Dieu.

          Alors qu’en est-il de vous ? Vous êtes engagé dans les choses de Dieu depuis longtemps au point où vous êtes devenu ancien d’église, diacre, pasteur, évangéliste, apôtre, prophète, évêque, etc. Qu’est-ce qui vous fait croire que vous n’êtes pas dans la même situation que ces personnes dont la bible fait mention ? C’est-à-dire quelqu’un de zélé, qui fait beaucoup de choses pour Dieu, mais qui est en route pour l’enfer.

Ne connaissant pas la justice de Dieu, les hommes ont mis sur pied un ensemble de pratiques qui, selon eux, leur permettraient d’accéder au royaume de Dieu. On peut citer entre autres : donner sa vie à Jésus, accepter Jésus dans sa vie, prier avec le chapelet, prendre le baptême d’eau, confesser ses péchés, inviter Jésus dans son cœur, réciter des tonnes de prières quotidiennement, pratiquer les pénitences, pratiquer les actes de charité, observer les fêtes, etc. Toutes ces méthodes ont montré leurs limites en ce que personne dans la bible n’a jamais obtenu le salut par une d’elles. Tous ceux qui ont donc emprunté ces chemins sont des voleurs et des brigands que Dieu va bientôt jeter en enfer, car ils sont passés par ailleurs.  « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. » (Jean 10 : 1)

          Comment donc connaître la pensée de Dieu quant à la manière d’accéder à son royaume ? Pour répondre à cette question et à bien d’autres, rendez-vous

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