L’homme en général ne se fie qu’à ce qu’il voit avec ses deux yeux. C’est pourquoi en ce qui concerne le salut, plusieurs s’appuient sur le comportement des individus pour tirer leur conclusion. Pour eux, la preuve que quelqu’un a cru en Jésus est qu’il doit avoir obligatoirement un bon comportement. Il suffit ainsi que quelqu’un déclare qu’il est enfant de Dieu pour que ses agissements soient passés au scanner. « Tu dis que tu es enfant de Dieu et tu fais ça ? » Ils s’imaginent que bien se comporter est une marque d’appartenance à Dieu. Selon leur raisonnement, c’est lorsque quelqu’un commet un péché qu’il devient pécheur. La conséquence logique est qu’il suffirait d’arrêter de pécher pour devenir enfant de Dieu. Voilà pourquoi on peut entendre des personnes expliquer leur salut ainsi : « Je menais une mauvaise vie. Mais maintenant ma vie a changé. C’est la preuve que je suis enfant de Dieu. » Mais est-ce vraiment cela ?

On peut mener une bonne vie sans nécessairement être enfant de Dieu.

            Avoir un bon comportement dans la société est salutaire. Cela nous permet de mener une vie paisible, loin des excès et des dépravations de tous genres. C’est malheureusement une qualité qui manque cruellement dans le monde aujourd’hui, qui est marqué par une forte déliquescence des valeurs morales. C’est pourquoi il est fortement conseillé, aux uns et aux autres, de mener une bonne vie, afin d’éviter de nombreux ennuis. Mais a-t-on vraiment besoin de Jésus pour ça ?

En effet, il existe de nombreuses personnes qui mènent naturellement une bonne vie sans jamais avoir mis leurs pieds dans une église. Tout dépend des conditions dans lesquelles les gens grandissent. Ceux qui ont reçu une bonne éducation, et ont grandi dans un environnement où les règles de morale étaient strictes vont avoir un comportement exemplaire. Sont-ils donc des enfants de Dieu pour cela ? A l’inverse, certains vont recevoir une mauvaise éducation, ou grandir dans des mauvais milieux, et vont devenir des débauchés, des ivrognes, des prostitués, des voleurs, des drogués, etc. Naturellement, ils ne sont non plus des enfants de Dieu. On observe aussi des situations où des personnes qui menaient une très mauvaise vie, décident par la suite de changer, sans pour autant être des enfants de Dieu. Ce changement peut être orchestré par plusieurs facteurs.

            Certains peuvent opérer ce revirement à la suite des conséquences négatives de leur mauvaise vie. Ils se sont retrouvés par exemple en prison, ou ont attrapé une maladie qui les a sérieusement éprouvés, ou ont enduré d’énormes souffrances, etc. Après s’être tirés de ce bourbier, ils ont changé de vie et sont devenus de nouvelles personnes. Cela ne fait pas d’eux des enfants de Dieu. Certains peuvent avoir reçu des cours de morale à la maison ou à l’école, ce qui les a amenés à prendre conscience et se repentir de leurs mauvaises vies. Cela ne fait pas non plus d’eux des enfants de Dieu. D’autres peuvent avoir écouté un des multiples faux Évangile s qui sont distillés à profusion dans le monde. A la suite de cela, ils ont pris un engagement personnel (sans Saint-Esprit) de changer de vie. Jusque-là, ils ne sont pas enfants de Dieu. Le faux Évangile peut permettre à quelqu’un de changer de cap pour mener une très bonne vie, mais tout en étant non sauvé.

Il y en a même qui peuvent écouter le vrai Évangile et changer de vie, mais sans être sauvés, sans être enfants de Dieu, et la bible en parle. « En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier. » (2Pierre 2 : 20-22) Nous avons affaire dans ce passage aux personnes qui ont abandonné leurs mauvaises vies. C’est ce que traduit l’expression « se retirer des souillures du monde ». Et la cause de ce changement est qu’elles ont écouté l’Évangile, et le vrai (« par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, »). Seulement, elles n’ont pas été sauvées, leur nature n’a pas changé. Et la preuve en est que dans le proverbe qui est utilisé pour illustrer leur condition, on parle du chien et de la truie (femelle du porc).

Or, dans les Écritures, les termes « chien » et « porc » (pourceau) sont utilisés pour désigner les non sauvés. « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » (Apocalypse 22 : 14-15) « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. » (Matthieu 7 : 6) Le terme utilisé pour désigner les sauvés est « brebis » : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » (Jean 10 : 11) Ainsi, bien que ces personnes aient écouté le vrai Évangile, elles n’ont pas été sauvées, elles ne sont pas devenues enfants de Dieu, et vont prendre un engagement personnel, par leurs propres efforts, de mener une vie de sanctification. Mais n’ayant pas le Saint-Esprit, elles vont finir par se lasser et retourner à leur mauvaise vie. Ceux qui ne comprennent pas les Écritures diront qu’elles ont rétrogradé, alors qu’elles n’ont jamais été enfants de Dieu.

            Nous voyons donc que le statut d’une personne (enfant de Dieu ou non) n’a rien à voir avec son comportement. On peut avoir un très bon comportement sans être enfant de Dieu, et nous venons de le démontrer. De même, on peut être enfant de Dieu et avoir un mauvais comportement, comme ceux-ci : « C’est déjà certes un défaut chez vous que d’avoir des procès les uns contre les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ? Mais c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez, et c’est envers des frères que vous agissez de la sorte ! » (1Corinthiens 6 : 7-8) Ceux qui jugent donc sur les apparences, qui se tiennent sur les comportements des individus pour déclarer s’ils sont enfants de Dieu ou pas, prouvent par là qu’ils ont un sérieux problème.

L’appartenance à une famille n’est pas liée au comportement.

Une famille est un groupe formé par des personnes apparentées ou étroitement unies par alliance. Il existe au sein de chaque famille un ensemble de règles qui ont été établies et qui permettent d’y réglementer la vie. Chaque membre de la famille est tenu de respecter ces consignes afin de ne pas être un sujet de scandale au sein de la famille. Le non-respect de ces règles par un tiers ne lui fait pas perdre son statut de membre de la famille, mais cela fait de lui un membre désobéissant, têtu ou rebelle qu’il faut redresser. Si votre enfant ne respecte pas les consignes que vous avez établies chez vous, il ne cesse pas d’être votre enfant.

L’appartenance à une famille se fait par naissance ou par adoption. Pour faire partie de la famille du président de la république par exemple, il faut naître dans cette famille, ou être adopté par le chef de famille, et non se mettre à respecter les règles qui y sont établies. Ce lien de parenté établi par naissance ne peut pas être rompu par un mauvais comportement. Même si vous dites à votre enfant que vous le reniez, c’est même cet acte de reniement qui prouve que c’est votre enfant, parce que vous ne pouvez pas renier l’enfant de votre voisin. Or les choses de cette vie sont supposées nous instruire.

A cet égard, Dieu a aussi sa famille. « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. » (Ephésiens 2 : 19) « Voilà pourquoi vous n’êtes plus des étrangers ou des hôtes de passage. Vous êtes citoyens à part entière avec tous les autres chrétiens, vous êtes le peuple même de Dieu, mis à part pour lui. Vous faites partie de sa famille. » (Ephésiens 2 : 19 pvv) On devient également membre de la famille de Dieu par naissance, et non parce qu’on se comporte bien. « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » (Jean 3 : 3) En tant que chef de famille, Dieu a également établi un code de conduite dans sa maison. « …mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. » (1Timothée 3 : 15)

Dieu a ainsi édicté un ensemble de règles que ses enfants doivent respecter pour mener une vie qui lui est agréable. En voici quelques extraits : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. » (Ephésiens 4 : 29) « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. » (Ephésiens 4 : 31) « Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. » (Ephésiens 5 : 4) Pour avoir la preuve que ces consignes s’adressent bien à ceux qui sont déjà de la famille de Dieu, il suffit de remonter au premier verset du premier chapitre de cette épître. La bible déclare : « Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ. » : (Ephésiens 1 : 1) Or les saints et les fidèles en Jésus Christ sont des enfants de Dieu. Ce sont des personnes qui sont déjà nées de Dieu et font partie de sa famille. C’est à elles que ces consignes s’adressent. Il ne s’agit donc pas d’un moyen pour devenir enfant de Dieu, mais du code de conduite que les enfants de Dieu sont censés respecter. Si un non sauvé se met à respecter ces consignes, il ne fait qu’imiter le mode de vie des enfants de Dieu, et cela ne peut jamais faire de lui un enfant de Dieu.

Si votre enfant se met à respecter les consignes que votre voisin a établies chez lui, est-ce que cela finira par faire de lui l’enfant de votre voisin ? Imaginez que vous voulez devenir un américain. Est-ce que la solution consiste à s’engager à imiter le mode de vie des américains ? la réponse c’est non. Mais il faut plutôt que le gouvernement américain vous accorde la nationalité américaine. Ce n’est qu’après cela que vous pouvez vous conformer au style de vie américain, étant déjà vous-même un américain. Avec Dieu c’est pareil. Pour devenir enfant de Dieu, il ne suffit pas de commencer à imiter le mode de vie des enfants de Dieu, mais il faut que le gouvernement du ciel vous octroie d’abord la citoyenneté céleste. Ce n’est qu’après cela que vous allez vous conformer au mode de vie des citoyens du ciel. D’où vient-il que dès que quelqu’un commence à bien se comporter, on dit qu’il est devenu enfant de Dieu ? Ou lorsque quelqu’un se comporte mal, on conclut directement qu’il ne peut pas être enfant de Dieu ? Pour savoir si vous êtes enfant de Dieu ou pas, ce n’est pas à votre comportement qu’il faut regarder, mais cherchez plutôt à savoir si Dieu vous a accouché ; parce que pour faire partie d’une famille, il faut avoir été engendré par le chef de famille. « Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. » (Jacques 1 : 18) Dans nos familles charnelles, le chef de famille engendre à travers sa semence que nous connaissons tous. Dieu dispose également de sa semence avec laquelle il engendre ses enfants. « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » (1Jean 3 : 9) Et si vous ne savez pas comment Dieu engendre ou accouche ses enfants, c’est encore la preuve que vous n’avez jamais été enfant de Dieu.

Tout comme dans nos familles charnelles, le lien de parenté entre Dieu et ses enfants ne peut pas être rompu par un mauvais comportement. D’ailleurs, pour le cas de Dieu, il nous donne cette assurance qu’une fois qu’il a engendré quelqu’un, il n’y a rien dans ce monde, ou même dans le monde à venir qui peut le séparer de lui. « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romains 8 : 38-39) Dans nos familles charnelles, il existe des membres obéissants, qui respectent les consignes sans qu’on ait besoin de leur courir après. Il y en a également qui sont désobéissants, têtus ou même rebelles. Dans ce cas, le chef de famille use de son pouvoir pour les punir afin de les ramener à la raison. La famille de Dieu n’échappe pas à cette réalité.

Lorsqu’il est établi que quelqu’un qui est né de Dieu ne peut plus jamais perdre son statut d’enfant de Dieu même en cas de mauvais comportement, certaines personnes comprennent par là que c’est l’encourager à pécher et à vivre n’importe comment. Ceux qui saisissent la chose ainsi prouvent par là qu’ils ne comprennent rien de Dieu. Prenons l’exemple dans nos familles charnelles. Tout enfant sait que même s’il se comporte mal, il sera toujours l’enfant de son père. Est-ce que cela lui donne donc la latitude de faire du n’importe quoi ? Même lorsqu’il lui arrive de commettre une bêtise, il est conscient qu’il y a une réprimande qui arrive. C’est pourquoi il va commencer à éviter son père.  Dieu n’a jamais encouragé ses enfants à vivre mal. Lorsqu’un membre de la famille de Dieu est têtu et ne respecte pas les consignes établies, Dieu, en tant qu’un bon Père, se charge lui-même de le corriger pour le remettre sur le droit chemin. « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. » (Hébreux 12 : 6) Ceux qui sont réellement enfants de Dieu savent que s’ils sont rebelles, la correction de Dieu va s’abattre sur eux. Et d’ailleurs, la punition de Dieu est même plus sévère que celle des hommes. « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » (Hébreux 10 : 31)

Le salut est intérieur et non extérieur.

            Cette façon de voir les choses ne date pas d’aujourd’hui. A l’époque de Jésus, même les pharisiens pensaient de la sorte. Ils croyaient qu’avec un bon comportement, on peut gagner la faveur de Dieu et être sauvé. C’est pourquoi ils respectaient la loi à la lettre, et avaient en plus d’autres consignes strictes qu’ils observaient. Ainsi, dans la société, ils avaient un comportement exemplaire. C’étaient donc des personnes respectables et respectées. Avec tout ça, ils étaient sûrs qu’ils étaient enfants de Dieu. L’un d’eux osera même présenter cela à Dieu dans une prière. « Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; » (Luc 18 : 11) Malheureusement, Jésus va les reprendre sévèrement, car ce n’est pas ça être sauvé. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. » (Matthieu 23 : 27) Avec toutes ces consignes qu’ils respectaient, ils avaient une très bonne apparence : un comportement exemplaire. Mais lorsque Dieu regarde à l’intérieur d’eux (leur cœur), il voit des impuretés. « Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. » (Matthieu 23 : 28) L’iniquité ici renvoie à leur esprit mort. Avoir un bon comportement alors que notre intérieur (notre cœur) n’est pas pur, fait de nous des personnes respectables et honorées dans la société, parce que les hommes ne regardent qu’à ce qui frappe les yeux. Mais devant Dieu, nous sommes de bons candidats pour l’enfer.

            En effet, l’être humain est fait de deux dimensions. Une dimension physique incarnée par notre corps, encore appelée homme extérieur ; et une dimension spirituelle incarnée par notre âme et notre esprit, encore appelée homme intérieur, qui réside dans le cœur. Au commencement, lorsque Dieu crée l’homme, il est pur dans son ensemble (homme extérieur et intérieur). Après la chute, l’esprit de l’homme va mourir (séparation d’avec Dieu) et le cœur va ainsi se corrompre et devenir l’usine à péché. L’homme intérieur venait ainsi d’être souillé. « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : qui peut le connaître ? » (Jérémie 17 : 9) C’est ce qu’on appelle la mort spirituelle. Immédiatement, le cœur va se mettre à produire toute espèce de péchés qui vont sortir et souiller entièrement l’homme. « Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. » (Marc 7 : 21-23) L’homme passe ainsi d’un état où il était entièrement pur (homme extérieur et intérieur), à un nouvel état où il est entièrement souillé (homme intérieur et extérieur.)

            Pour le moment, lorsqu’une personne est sauvée, cela ne concerne que le cœur, c’est-à-dire l’homme intérieur qui s’y trouve. Le Saint Esprit entre et ramène l’esprit mort à la vie, purifiant ainsi le cœur. Tous les péchés qui s’y trouvaient déménagent et prennent résidence dans la chair. C’est pourquoi la bible dit que Dieu a condamné le péché dans la chair. (Romains 8 : 3) C’est à cette situation que l’apôtre Paul sera confronté après son salut. Il va se rendre compte qu’il est le siège de deux lois. La loi de l’Esprit de Dieu dans son homme intérieur, et la loi du péché dans son homme extérieur. « Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. » (Romains 7 : 22-23) Être sauvé signifie donc être purifié dans son homme intérieur, mais l’homme extérieur gardant encore la nature pécheresse. C’est ce qui explique pourquoi un sauvé peut encore tomber dans le péché. Ce péché qui règne encore dans sa chair ne le condamne plus. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. » (Romains 8 : 1) Et pourquoi ces péchés ne le condamnent plus ? Parce que Dieu ne lui impute plus cela. « Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché ! » (Romains 4 : 8)

            Or, lorsque Dieu regarde une personne, ce qui l’intéresse au premier plan c’est justement son cœur. « Et l’Eternel dit à Samuel : ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. » (1Samuel 16 : 7) Les hommes, qui ne regardent qu’à ce qui frappe les yeux, vont observer le comportement des individus pour tirer leur conclusion. Pendant ce temps, Dieu regarde le cœur. S’il voit un cœur pur, il vous envoie au ciel. Mais s’il voit un cœur plein de péchés, il vous envoie en enfer, même si votre comportement est exemplaire. « Moi, l’Eternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres. » (Jérémie 17 : 10) Dieu ne se tient donc pas sur les comportements des individus pour les envoyer au ciel ou en enfer, mais sur l’état de leur cœur. C’est pourquoi Jésus pouvait dire : « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » (Matthieu 5 : 8) Il n’a pas dit : « heureux ceux qui se comportent bien, » car comme nous l’avons vu, on peut avoir un très bon comportement, mais avec un cœur souillé, comme les pharisiens ; de même qu’on peut avoir un mauvais comportement, mais avec un cœur pur.

            Le salut est donc intérieur, et non extérieur. C’est ce que Jésus va expliquer aux pharisiens. « Pharisien aveugle ! nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. » (Matthieu 23 : 26) L’homme étant donc souillé dans son homme intérieur et extérieur, pour redevenir entièrement pur, Dieu a établi une hiérarchisation. C’est l’homme intérieur d’abord, c’est-à-dire notre âme. C’est ça la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12 : 14). Une fois que cette étape est accomplie, nous avons la garantie que quoi qu’il arrive, nous atteindrons la perfection totale. « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ. » (Philippiens 1 : 6) En effet, l’homme extérieur ne demeurera pas éternellement impur. Pendant notre marche chrétienne (deuxième étape du salut), Dieu, à travers les enseignements, va nous enseigner et nous éduquer sur comment contenir ce péché qui règne dans la chair. C’est finalement le jour de l’enlèvement (troisième étape du salut) que l’homme extérieur parviendra lui aussi à la perfection. « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. » (1Corinthiens 15 : 51-53) Ce n’est qu’à ce moment que l’homme, étant purifié dans son homme intérieur et extérieur, aura atteint la perfection totale.

La solution réside donc dans un changement de nature.

            Lorsque Dieu crée Adam dans le jardin d’Eden, celui-ci a une première nature : il est saint, il est sans péché. Lorsqu’il désobéit à Dieu, il perd le Saint Esprit qui était en lui, et son propre esprit meurt (séparation d’avec Dieu). C’est ce qu’on appelle la mort spirituelle. Cet esprit mort va lui imputer une nouvelle nature : la nature pècheresse. C’est donc cet esprit mort qui est à l’origine de tous les péchés que les hommes commettent, car c’est la racine ou la semence même du péché. Or lorsqu’Adam se met à enfanter, il transmet cette mort spirituelle à ses enfants. « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et lui donna le nom de Seth. » (Genèse 5 : 3) Ceci signifie que la mort spirituelle se transmet de façon héréditaire. Or nous descendons tous d’Adam, selon qu’il est écrit : « Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure ; » (Actes 17 : 26) Cette mort spirituelle a donc contaminé toute l’espèce humaine. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,…) » (Romains 5 : 12) La conséquence est que l’humanité toute entière à hérité de la nature pècheresse.

            Ainsi, nous venons tous dans ce monde ayant la nature pècheresse. Or plusieurs personnes pensent que c’est lorsque nous commettons un péché que nous devenons pécheurs.  Auquel cas, il suffirait d’arrêter de pécher pour devenir saints. Mais la vérité c’est plutôt le contraire. C’est parce que nous sommes pécheurs que nous commettons des péchés. Ceci signifie que même si nous arrêtons de pécher, nous demeurons des pécheurs, parce que c’est notre nature. C’est la raison pour laquelle un bébé qui est encore dans le ventre de sa mère, et qui n’a encore rien fait de mal, Dieu peut le qualifier de méchant, parce que de manière pratique, l’homme hérite la nature pècheresse de ses parents depuis le ventre de sa mère. « Les méchants sont pervertis dès le sein maternel, les menteurs s’égarent au sortir du ventre de leur mère. » (Psaumes 58 : 3) C’est pourquoi le roi David pouvait écrire, parlant de lui-même : « Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a conçu dans le péché. » (Psaumes 51 : 5)

            L’arbre qui produit les mangues s’appelle manguier. Il ne s’appelle pas ainsi parce qu’il porte des mangues, mais parce que c’est sa nature. Qu’il porte des mangues ou pas, sa nature ne change pas. Il demeure manguier. De la même manière, l’homme a pour nature pécheur. Qu’il commette des péchés ou pas, sa nature ne change pas. Ceci signifie que si un enfant naît et mène une vie sans péché jusqu’à sa mort, il ne va tout de même pas au paradis. La preuve : « Un chef interrogea Jésus, et dit : bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Luc 18 : 18) Cette question est bien la preuve que ce monsieur n’a pas la vie éternelle. Il n’est donc pas sauvé, il n’est pas enfant de Dieu. Jésus va lui répondre : « Tu connais les commandements : tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère. » (Luc 18 : 20) Et il va répondre : « J’ai, dit-il, observé toutes ces choses dès ma jeunesse. » (Luc 18 : 21) La jeunesse commençant à la naissance, depuis que ce monsieur est né, il respecte scrupuleusement les commandements de Dieu. Il mène donc une vie sans péché. Mais il se rend compte qu’il n’est pas sauvé. C’est pourquoi il va voir Jésus pour lui demander ce qu’il doit faire pour avoir la vie éternelle. Si un monsieur comme celui-ci, qui mène une vie sans péché, n’est pas sauvé, comment pensez-vous que vous serez sauvé, vous qui avez commencé par mener une mauvaise vie, et maintenant vous vous battez pour changer de vie, et parfois même sans succès ? Nous voyons donc que dans l’optique de devenir enfant de Dieu, changer de comportement ne nous sera d’aucune utilité. C’est plutôt un changement de nature qui est nécessaire.

            Dans le jardin d’Eden, il s’est opéré un premier changement de nature. L’homme est passé de saint à pécheur. Pour être sauvé, un second changement de nature est nécessaire pour que l’homme passe de pécheur à saint. Or la nature de l’homme étant définie par son cœur, changer de nature revient donc à changer de cœur. C’est pourquoi Jésus a dit aux pharisiens : « Pharisien aveugle ! nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. » (Matthieu 23 : 26) L’intérieur ici fait référence à leur cœur. Faisons cependant attention avec le langage de Dieu. Certains, en lisant ceci, peuvent comprendre avec la logique humaine que Jésus demande aux pharisiens de faire ce travail. Si tel est le cas, alors un homme nettoie son cœur de quelle manière ? D’autant plus que lorsque Dieu parle du cœur, il ne s’agit pas de cet organe qui pompe le sang dans le corps humain, mais de notre conscience. Nettoyer le cœur de l’homme, c’est un travail qui relève de l’exclusivité de Dieu. « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. » (Ezéchiel 36 : 26) Voilà ce que signifie être sauvé.

Comment Dieu opère-t-il le changement de cœur ?

Dieu c’est sa parole. En langage mathématique, on peut écrire Dieu = sa parole. C’est ce que traduit le verset suivant : « Au commencement était la parole, et la parole était avec Dieu, et la parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » (Jean 1 : 1-3) Il ressort également de ce passage que Dieu fait toutes choses par sa parole. Ceci signifie tout simplement que lorsque la parole de Dieu est en action, en fait, c’est Dieu lui-même qui est en action. A cet égard, nous ne devons donc pas nous attendre à ce que Dieu descende du ciel pour opérer l’homme et changer son cœur, mais c’est sa parole qui fait ce travail. « Cet homme nous raconta comment il avait vu dans sa maison l’ange se présentant à lui et disant : envoie à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre, qui te dira des choses par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » (Actes 11 : 13-14) Il existe donc des choses biens précises, une parole appropriée par laquelle Dieu sauve. Lorsque nous l’écoutons et la comprenons, elle entre et fait le travail en nous. « Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend ; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente. » (Matthieu 13 : 23)

Parlant de la réception du Saint Esprit, l’apôtre Paul pouvait écrire : « En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis, » (Ephésiens 1 : 13) Remarquons que l’apôtre ne dit pas « après avoir entendu la parole de Dieu », mais il fait une précision capitale. Il parle de la parole de la vérité, ou encore de l’Évangile de votre salut. En effet, toute la bible c’est la parole de Dieu. Mais dans cette parole se trouve la parole de la vérité ou encore l’Évangile du salut, qui est le véhicule qui transporte l’Esprit de Dieu. Lorsque nous entendons et comprenons cette parole, alors le Saint Esprit entre en nous et purifie notre cœur, permettant ainsi à Ezéchiel 36 : 26 de s’accomplir en nous, et nous voilà sauvés et en route pour le ciel. Quant à ce qui concerne le comportement, Dieu va gérer cela pendant notre marche chrétienne.

Afin que les gens puissent donc écouter cette parole, Dieu déploie tous les jours à travers le monde des prédicateurs pour l’annoncer. « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? Selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! » (Romains 10 : 14-15) Si vous désirez donc écouter l’Évangile du salut afin de recevoir un cœur nouveau, contactez-nous et des prédicateurs seront mis à votre disposition pour vous l’annoncer.

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