Le monde dans lequel nous vivons est divisé en deux grandes parties. Nous avons d’un côté le monde physique, qui est composé de l’ensemble de tout ce qui est perceptible par nos cinq sens ; et de l’autre le monde spirituel, qui est le siège de tout ce que nos organes de sens ne peuvent pas appréhender. Le monde spirituel est donc invisible : c’est la demeure des esprits (Dieu, les anges, les archanges, les chérubins, Satan, les démons, les mauvais esprits, etc.) « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. » (Colossiens 1 : 16) Ces deux dimensions se retrouvent également en l’être humain. « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ. » (1Thessaloniciens 5 : 23) L’esprit et l’âme constituent la partie spirituelle de l’être humain. Les deux sont liés et forment le véritable homme, qui a été créé pour subsister éternellement. Il réside à l’intérieur du corps, qui en est la partie physique. Le corps est de ce fait une enveloppe, ou encore la maison où le véritable homme habite. « Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur. » (2Corinthiens 5 : 6)

            Par ailleurs, l’homme (esprit) a été créé pour dépendre d’un maître dans le monde spirituel. Celui-ci peut être Dieu à travers le Saint Esprit, ou Satan, à travers un autre esprit (un mauvais). La neutralité n’étant pas possible, puisqu’il n’existe que deux maîtres. Chaque maître soumet son sujet à sa volonté par le truchement de son esprit en lui. L’appartenance à Dieu est ainsi conditionnée par la présence en l’homme, en plus de son esprit, de l’Esprit de Dieu. « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » (Romains 8 : 9) Les esprits sont donc des êtres dépourvus de corps. « Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. » (Luc 24 : 39) Ils sont imperceptibles par nos organes de sens, et sont dotés de pouvoirs surnaturels. Or, qu’il s’agisse du Saint Esprit, ou des mauvais esprits, lorsqu’ils habitent en une personne, ils peuvent lui donner la capacité d’opérer des choses surnaturelles. A cet égard, il devient difficile, voire impossible de connaître la nature de l’esprit qui anime quelqu’un en prenant pour appui les actes qu’il pose. C’est ce que de nombreuses personnes n’ont malheureusement pas compris, et elles se sont lourdement trompées.

            Au commencement, lorsque Dieu crée l’homme (Adam), il met en lui son Esprit. « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. » (Genèse 2 : 7) Ce souffle de vie est bien l’Esprit de Dieu comme le confirme le verset suivant : « Mais en réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout Puissant, qui donne l’intelligence. » (Job 32 : 8) L’homme était donc en communion parfaite avec Dieu qui était son maître, et faisait exclusivement sa volonté. Mais après la chute, les choses vont radicalement changer. Il va s’opérer un changement de maître. L’homme va perdre l’Esprit de Dieu, et Satan va s’emparer de lui. « et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté. » (2Timothée 2 : 26) Ceci signifie que faisant désormais la volonté du diable, l’homme n’est plus animé par l’Esprit de Dieu, mais par un autre esprit appartenant à Satan qui est devenu son nouveau maître. C’est dans ces conditions que les hommes vont commencer à se multiplier et à remplir la terre, au point où, Dieu lui-même, depuis le ciel, va faire un constat alarmant. « Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis, il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » (Psaumes 53 : 3-4)

            C’est la raison pour laquelle, au moment opportun, Dieu a dépêché son Fils en mission sur la terre. Celui-ci a accompli l’œuvre rédemptrice, ouvrant ainsi la voie au mécanisme de retour du Saint Esprit en l’homme qu’on appelle la nouvelle naissance. C’est donc lorsque quelqu’un naît de nouveau que le Saint Esprit retourne en lui, le purifie et le débarrasse de tout esprit impur afin qu’il appartienne de nouveau à Dieu. Malheureusement, au lieu que les hommes s’examinent pour se rassurer si leur nouvelle naissance est conforme au canevas divin, ils s’appuient plutôt sur les actes qu’ils posent pour justifier qu’ils ont le Saint Esprit. Or, comme nous l’avons déjà expliqué plus haut, ceci n’est rien d’autre que la voie de l’égarement. A cet égard :

Dire la vérité n’est pas une preuve que nous avons le Saint Esprit

            De nombreuses personnes justifient qu’elles ont le Saint Esprit par le fait qu’elles déclarent des choses dans la vie des fidèles, et elles se réalisent. Ceci est une erreur monumentale, car avec un mauvais esprit on peut faire de même.  « Comme nous allions au lieu de prière, une servante qui avait un esprit de python, et qui, en devinant, procurait un grand profit à ses maîtres, vint au-devant de nous, » (Actes 16 : 16) Voici donc une femme animée par un esprit de python (mauvais esprit), mais qui est capable de déclarer des choses vraies dans la vie des gens. Lorsqu’elle a vu Paul et Silas, ce qu’elle a déclaré à leur sujet était vrai. « et se mit à nous suivre, Paul et nous. Elle criait : ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très Haut, et ils vous annoncent la voie du salut. » (Actes 16 : 17) Les hommes ont cette maladresse de ne regarder qu’au résultat. « L’homme de Dieu » a dit, et cela s’est réalisé. Mais quelle en est la source ? Si la source est mauvaise, alors le résultat, même s’il paraît bon aux yeux des hommes, est mauvais aux yeux de Dieu. On se rend ainsi compte qu’avec l’Esprit de Dieu on peut dire la vérité ; et avec un mauvais esprit on peut en faire autant. Comment établissez-vous donc la différence entre deux personnes qui disent la vérité, l’une animée par l’Esprit de Dieu, et l’autre par un mauvais esprit ?

Être un adorateur n’est pas une preuve que nous avons le Saint Esprit

            Pour plusieurs personnes, le fait qu’elles passent l’essentiel de leur temps dans l’adoration les rassure qu’elles ont le Saint Esprit. On peut même voir certaines se bomber le torse et déclarer avec confiance qu’elles sont allées jusqu’en Israël même adorer. Nous devons cependant faire attention, car on peut très bien adorer étant animé par un mauvais esprit. L’histoire de l’eunuque éthiopien est très édifiante à ce sujet. « Il se leva, et partit. Et voici, un Ethiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Ethiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe. » (Actes 8 : 27-28) Aussi curieux que cela puisse paraître, cet Ethiopien endurait tout ce sacrifice sans être sauvé. Et s’il n’était pas sauvé, cela signifie qu’il n’avait pas le Saint Esprit, et était par conséquent animé par un mauvais esprit. Un mauvais esprit qui lui permettait quand même de quitter l’Afrique et d’aller jusqu’à Jérusalem pour adorer.

La preuve qu’il n’était pas sauvé est qu’après avoir fini d’adorer, pendant qu’il sera sur le chemin du retour, Dieu va envoyer Philippe lui prêcher l’Evangile. « Philippe accourut, et entendit l’Ethiopien qui lisait le prophète Esaïe. Il lui dit : comprends-tu ce que tu lis ? Il répondit : comment le pourrai-je, si quelqu’un ne me guide ? Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui. Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. » (Actes 8 : 30-31 ; 35) C’est pendant cette prédication que l’eunuque Ethiopien recevra le Saint Esprit et sera sauvé. (Actes 8 : 36-38) Nous voyons donc qu’avec un mauvais esprit, on peut très bien adorer. Sauf qu’il s’agit là d’une fausse adoration qui n’est pas agréée par Dieu, et l’adorateur impliqué est un faux adorateur. Voilà pourquoi Dieu a longtemps cherché, et s’est finalement pourvu de vrais adorateurs qui vont l’adorer en esprit et en vérité. « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » (Jean 4 : 23) Comment établissez-vous donc la différence entre deux adorateurs dont l’un est animé par le Saint Esprit, et l’autre par un mauvais esprit ?

Chasser les démons, prophétiser et faire les miracles

ne sont pas des preuves que nous avons le Saint Esprit

            De nos jours, de nombreux « hommes de Dieu » justifient qu’ils ont le Saint Esprit par le fait qu’ils font des miracles, prophétisent, et chassent les démons. Ils oublient que même les mauvais esprits peuvent donner ces aptitudes aux êtres humains. A cet égard, Jésus a précisé qu’au dernier jour, plusieurs personnes viendront à lui comptant sur ces pratiques pour entrer au ciel. « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? » (Matthieu 7 : 22) Mais Jésus dit qu’il leur répondra : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7 : 23) Si Jésus n’a jamais connu ces gens, cela signifie qu’ils faisaient toutes ces choses sans être enfants de Dieu. Et s’ils n’étaient pas enfants de Dieu, c’est la preuve qu’ils n’avaient pas le Saint Esprit. Par conséquent, ce sont des mauvais esprits qui leur faisaient faire toutes ces choses. Vous qui faites donc ces choses, ou qui courez après, comment établissez-vous la différence entre deux personnes qui font les miracles, prophétisent, et chassent les démons, l’un avec le Saint Esprit, et l’autre avec un mauvais esprit ? Si vous ne pouvez pas établir cette différence, alors vous êtes réellement en danger.

Être pasteur et enseigner la vérité sur Jésus n’est pas une preuve que nous avons le Saint Esprit.

            Plusieurs s’appuient sur leurs titres pour justifier qu’ils ont le Saint Esprit. Ils ont fait l’école biblique et sont sortis nantis de précieux diplômes et conduisent des foules immenses. Certains sont tellement doués que leurs enseignements et leurs œuvres ont fait le tour du monde. Ils sont convaincus que tout ceci ne peut être que le fruit du Saint Esprit en eux. Détrompez-vous très vite, car les mauvais esprits sont capables d’amener les hommes à faire de très bonnes choses, dans le but de les tromper et leur faire croire qu’ils sont animés par le Saint Esprit. Au premier siècle, il existait à Alexandrie en Egypte une prestigieuse école qui formait des personnalités de l’époque. Apollos est diplômé de cette école et arrive à Ephèse doté d’un impressionnant bagage intellectuel et des qualités d’orateur exceptionnelles et se met à l’œuvre. « Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Ecritures, vint à Ephèse. Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d’esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu’il ne connût que le baptême de Jean. » (Actes 18 : 24-25) Malgré toutes ces qualités, lorsqu’il va se mettre à enseigner dans la synagogue, quelque chose va se passer. « Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. » (Actes 18 : 26) Aquilas et Priscille l’ont écouté enseigner et se sont rendus compte que bien qu’il enseigne la vérité sur Jésus, il n’est pas sauvé, il n’a donc pas le Saint Esprit. Par conséquent, il est animé d’un mauvais esprit. Mais un mauvais esprit qui lui permet d’enseigner la vérité sur Jésus. C’est pourquoi après l’enseignement, Aquilas et Priscille vont le prendre à part et lui exposer plus exactement la voie de Dieu, et c’est là qu’Apollos a reçu le Saint Esprit et a été sauvé. Ainsi donc, nous voyons bien qu’avec l’Esprit de Dieu on peut enseigner la vérité sur Jésus, et qu’avec un mauvais esprit on peut en faire de même. Êtes-vous donc en mesure d’établir la différence comme Aquilas et Priscille ont pu le faire ?

            En somme, il apparaît donc clairement que le Saint Esprit et les mauvais esprits peuvent nous permettre de faire les mêmes choses. Voilà pourquoi on ne peut pas s’appuyer sur ce qu’on fait pour conclure qu’on a le Saint Esprit. Comment faire donc ? La clef de l’énigme réside plutôt sur la manière dont nous avons reçu l’esprit qui nous anime.

Comment avez-vous reçu le Saint Esprit ?

            Dieu a pris la peine d’expliquer dans sa parole comment on reçoit le Saint Esprit. Mais seulement, ignorant cela, plusieurs se sont hasardés à emprunter des moyens qui ne sont pas bibliques, et ont ainsi chopé des mauvais esprits qu’ils prennent pour le Saint Esprit, et qui leur font faire beaucoup de choses. A cet égard, certains sont allés chercher le Saint Esprit sur la montagne. Ce n’est pas là le lieu indiqué. D’autres sont passés par les prières et l’imposition des mains. Ceci n’est plus d’actualité. Cette forme de dispensation du Saint Esprit dans les Actes des apôtres a une explication, et nous allons le voir dans le prochain paragraphe. Beaucoup sont passés par les jeûnes, et parfois à sec. Dieu n’a pas besoin de mortifier quelqu’un de la sorte avant de lui donner son Esprit. Il y en a également qui ont utilisé le baptême d’eau, se référant ainsi au baptême de Jésus. Notons que Jésus était déjà rempli du Saint Esprit depuis le ventre de Marie. Son baptême n’était donc pas un moyen pour lui de rechercher le Saint Esprit, mais un enseignement qu’il donnait au monde au sujet de sa mission. Il y en a enfin qui prétendent avoir reçu le Saint Esprit dans la vision. Si jamais une vision venait de Dieu de nos jours, elle ne serait qu’un moyen pour permettre à l’individu d’écouter l’Evangile, comme cela s’est passé avec Corneille dans Actes, dans les chapitres 10 et 11. Quelle est donc la bonne manière de recevoir le Saint Esprit ? Mais avant d’y arriver, il est important de commencer d’abord par examiner la façon dont Dieu a dispensé le Saint Esprit dans le monde.

La dispensation du Saint Esprit dans le monde

            A l’époque où Jésus était sur la terre, le monde entier était divisé en quatre groupes sociaux : les Juifs, les Samaritains, les disciples de Jean Baptiste, et les païens (non Juifs). Ces groupes étaient disparates et n’entretenaient pas de rapports entre eux. Le Saint Esprit qui doit venir dans le monde doit résoudre la difficile équation de sauver les gens dans ces différents groupes qui ne s’entendent pas, et les mettre ensemble dans un seul corps, de sorte qu’il n’y ait ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme. (Galates 3 : 28) Dieu va procéder par étapes, commençant par les Juifs.

Dispensation du Saint Esprit chez les Juifs

Tout commence par les Juifs le jour de la Pentecôte, car comme le dit la parole, le salut vient des Juifs. (Jean 4 : 22) « Le jour de la pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Actes 2 : 1-4) C’est la dispensation du Saint Esprit chez les Juifs. A partir de cet instant, le Saint Esprit se trouve sur la terre, mais uniquement au sein de la nation Juive. Ceci signifie que dès ce moment, lorsqu’on va prêcher l’Evangile à un Juif et qu’il va croire, le Saint Esprit va tout simplement entrer en lui en douceur et on n’aura plus besoin qu’il y ait vent impétueux ou parler en langues. C’est ce qui va d’ailleurs se passer avec les trois mille personnes qui seront sauvées à la suite de la prédication de Pierre. (Actes 2 : 14 ; 41) Si les choses s’arrêtaient ainsi, seuls les Juifs seraient sauvés. Mais le salut va poursuivre son petit bonhomme de chemin, avec l’entrée des Samaritains.

Dispensation du Saint Esprit chez les Samaritains

Après les Juifs, c’est au tour des Samaritains d’entrer dans la bergerie. En effet, à la suite de la grande persécution qui aura lieu à Jérusalem, les disciples vont se disperser dans les contrées voisines. C’est ainsi que Philippe va se retrouver en Samarie. Ne pouvant se taire, il va se mettre à prêcher, et plusieurs Samaritains vont croire et être même baptisés, mais pas de Saint Esprit, car il n’était pas encore au sein de leur communauté. « Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. » (Actes 8 : 16) Philippe va alors faire appel à Jérusalem, et les apôtres Pierre et Jean vont être dépêchés en Samarie. Arrivés sur place, ils vont prier pour les Samaritains afin qu’ils reçoivent le Saint Esprit, puis vont leur imposer les mains et c’est ainsi qu’ils vont recevoir le Saint Esprit. « Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint Esprit. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint Esprit. » (Actes 8 : 14-15 ; 17) C’est la dispensation du Saint Esprit chez les Samaritains. A partir de ce moment, le Saint Esprit étant déjà au sein du peuple Samaritain, lorsqu’on va encore prêcher l’Evangile à un Samaritain et qu’il va croire, le Saint Esprit va directement entrer en lui en douceur et on n’aura plus besoin de lui imposer les mains.

Dispensation du Saint Esprit chez les païens (non Juifs)

C’est par Corneille, un officier Romain, que le Saint Esprit fait son entrée chez les non Juifs. Auparavant, il était strictement interdit aux Juifs d’entrer chez les païens. Mais lorsque l’heure de les introduire dans le salut va sonner, Dieu lui-même va convaincre Pierre d’aller prêcher chez Corneille. Une fois sur place, lorsqu’il va se mettre à prêcher, grande sera sa surprise de voir le Saint Esprit descendre sur Corneille et ses proches comme c’était le cas avec eux les Juifs. « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. » (Actes 10 : 44) C’est la dispensation du Saint Esprit chez les païens (non Juifs). Dès cet instant, lorsqu’on va encore prêcher l’Evangile à un païen et qu’il va croire, le Saint Esprit va tout simplement entrer en lui en douceur et on n’aura plus besoin qu’il y ait parler en langues. Avec l’entrée des païens, il ne reste plus que les disciples de Jean Baptiste.

Dispensation du Saint Esprit chez les disciples de Jean Baptiste

De passage à Ephèse, l’apôtre Paul va faire la rencontre de quelques disciples de Jean Baptiste et va leur demander s’ils avaient reçu le Saint Esprit lorsqu’ils ont cru. Ils vont répondre qu’ils n’ont jamais entendu qu’il existe un Saint Esprit. Ils avaient seulement été baptisés du baptême de Jean. C’est alors que Paul va leur expliquer à quoi servait le baptême de Jean, puis va les baptiser au nom du Seigneur Jésus. Après quoi, il va leur imposer les mains et ils vont recevoir le Saint Esprit. « Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint Esprit vin sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. » (Actes 19 : 6) C’est la dispensation du Saint Esprit chez les disciples de Jean Baptiste. Dès ce moment, lorsqu’on va encore prêcher l’Evangile à un disciple de Jean Baptiste et qu’il va croire, le Saint Esprit va entrer en lui en douceur et on n’aura plus besoin qu’il y ait parler en langues.

L’entrée des disciples de Jean Baptiste met ainsi fin à cette forme de dispensation du Saint Esprit, car il est désormais présent chez tous les peuples de la terre. Par conséquent, depuis cette date, la seule manière de recevoir le Saint Esprit c’est uniquement par la foi. Or « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » (Romains 10 : 17) De nos jours, on reçoit donc le Saint Esprit pendant qu’on écoute la prédication. Ce n’est pas avant, ni après, mais c’est pendant la prédication, à l’image de ce qui s’est passé chez Corneille. « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. » (Actes 10 : 44) Le prédicateur prêche et vous écoutez. Dès que vous comprenez comment Dieu rend juste les êtres humains, cela signifie que vous avez cru, et au même instant le Saint Esprit entre en vous en douceur. C’est ça croire et être baptisé. « Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » (Marc 16 : 15-16)

« Croire et être baptisé », ou encore « Croire et recevoir le Saint Esprit », ces deux phénomènes se produisent donc au même moment, en accord avec les Ecritures. « En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis. » (Ephésiens 1 : 13) Remarquez que la bible ne dit pas « …après avoir entendu la parole de Dieu… ». La précision qui est faite là est capitale. En effet, la bible de Genèse à Apocalypse est la parole de Dieu. Mais dans cette parole se trouve la parole de vérité, ou encore l’Evangile du salut, qui est la parole à écouter pour recevoir le Saint Esprit. Dès que vous avez reçu cette parole (entendre et comprendre), au même instant vous êtes scellés du Saint Esprit. Si ce n’est pas de cette façon que ça s’est passé chez vous, alors sachez que l’esprit qui vous anime depuis n’est pas le Saint Esprit, peu importe ce qu’il vous permet de faire.

Remarque :

Chez les apôtres cela s’est passé en deux temps. Ils ont d’abord cru, et ont reçu le Saint Esprit plus tard. La raison est simple. Les apôtres ont cru lorsque Jésus était encore sur la terre. Or le Saint Esprit ne pouvait pas descendre pendant que Jésus était sur terre. « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. » (Jean 16 : 7) Ainsi, après le départ de Jésus, il y aura effusion du Saint Esprit le jour de la pentecôte. Depuis ce jour, il est sur la terre, et en particulier au sein de tous les peuples. Dès que quelqu’un comprend l’Evangile, il entre directement en lui. Il est donc inadmissible d’entendre aujourd’hui quelqu’un dire qu’il a cru, et ensuite il est à la recherche du Saint Esprit comme on observe dans certains milieux dits chrétiens. Ceci n’est rien d’autre que le fruit de l’ignorance.

Eu égard à ce qui précède, après les Actes des apôtres, il n’y a plus aucun endroit où on voit les gens recevoir le Saint Esprit par un moyen autre que la prédication. C’est la raison pour laquelle l’apôtre Paul, voyant l’ambiance qui règne dans l’Eglise de la Galatie, va être obligé de leur poser la question suivante : « Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit, ou par la prédication de la foi ? » (Galates 3 : 2) Voici le même verset dans la version parole vivante de la bible. « Je ne vous poserai qu’une seule question : comment avez-vous reçu le Saint Esprit ? Était-ce parce que vous aviez accompli strictement les œuvres exigées par la loi, parce que vous aviez observé toutes les ordonnances rituelles, ou bien plutôt parce que vous avez accueilli avec foi le message de la bonne nouvelle ? » C’est en répondant à cette question qu’on saura exactement ceux qui sont animés par le Saint Esprit, et ceux qui sont animés par des mauvais esprits qu’ils prennent pour le Saint Esprit.

Si au terme de cette lecture vous réalisez que vous vous étiez trompés quant à la manière de recevoir le Saint Esprit, ne paniquez surtout pas. C’est une grâce de se rendre compte qu’on s’était trompé. Contactez-nous tout simplement et nous prendrons toutes les dispositions afin de vous permettre d’écouter l’Evangile du salut qui permet de recevoir le Saint Esprit.

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