Le terme contenu désigne ce qui est renfermé dans un récipient. On peut ainsi parler par exemple du contenu d’une bouteille, le contenant étant la bouteille. Cette notion de contenant/contenu est capitale pour comprendre le salut.

            En effet, Dieu fait toute chose par sa Parole, selon qu’il est écrit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » (Jean 1 : 1-3) Il est donc clair que même le salut se fait par la Parole.

            Dans l’ancien testament, nous avons Dieu le Père en action. Il a cette Parole avec lui et l’utilise pour sauver. Au temps de Jésus, il la lui passe et celui-ci va le confirmer en ces mots : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. » (Jean 17 : 8) Jésus arrive donc dans ce monde ayant avec lui l’instrument pour sauver : la Parole. Ainsi, nous avons en présence deux entités : l’homme Jésus (le contenant), et ce qui sort de lui (le contenu = la Parole). Or lorsque vous achetez par exemple un flacon de médicament en pharmacie, ce n’est pas le flacon proprement dit (le contenant) qui soigne la maladie, mais le médicament qui sort du flacon (le contenu). En d’autres termes, c’est le contenu qui est plus important que le contenant.

           C’est la raison pour laquelle pendant le ministère terrestre de notre Seigneur Jésus, de nombreuses personnes ont marché avec lui, l’ont reçu dans leurs maisons, ont mangé avec lui, ont dormi avec lui, mais n’ont pas été sauvées. Pourquoi cela ? La raison est simple. Ces personnes ont côtoyé Jésus le contenant, mais n’ont jamais reçu ce qui sort de lui (le contenu). Judas en est une parfaite illustration.

           Nous voyons donc que le tout n’est pas de déclarer qu’on a reçu Jésus, mais il faut pouvoir déterminer avec précision quel Jésus on a reçu. Voilà pourquoi Jésus pouvait déclarer que « Ceux qui (lui) disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de (son) Père qui est dans les cieux. » (Mat 7 : 21) Ceux qui disent « Seigneur, Seigneur »  représentent tous ceux-là qui affirment avoir reçu Jésus dans leur vie. Mais la Parole est claire : ils n’entreront pas tous dans le royaume de Dieu. Ceci signifie qu’il y en a qui ont reçu Jésus, mais qui finiront en enfer, tandis que d’autres ont reçu Jésus, et finiront au ciel. Qu’est-ce qui fait la différence ? La différence se situe au niveau de la nature du Jésus que les uns et les autres ont reçu.

           Certains ont reçu Jésus le contenant, c’est-à-dire une coquille vide. « Seigneur Jésus, je te reçois dans ma vie comme Seigneur et Sauveur personnel. » La nature ayant horreur du vide, le malin, rusé comme il est,  va saisir cette opportunité et introduire dans ce contenant un contenu qui n’a rien à voir avec le salut, qui n’a trait qu’aux choses éphémères de ce monde. C’est de cette façon que surgissent les Jésus donneurs de visas, de mariage, d’enfants, de prospérité, de guérison, etc. Nous avons ainsi  à faire à des personnes qui parlent bien de Jésus, qui font beaucoup de choses en son nom, mais qui, au dernier jour, seront recalées, car, le contenu de leur Jésus est complètement différent du contenu que Dieu a mis dans son Jésus qu’il a envoyé sur la terre. C’est donc à juste titre que Jésus pouvait dire : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Mat 7 : 22-23)

           D’autres ont reçu Jésus le contenu, c’est-à-dire ce qui sort de Jésus, qui n’est autre que sa Parole. Ce sont ces derniers qui font la volonté de son Père qui est dans les cieux, d’où cette déclaration : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, » (Jean 1 : 12) Remarquez que dans ce verset, reçue se termine par un ‘’e’’ muet, attestant par là que ce qu’on reçoit est féminin. Or Jésus en tant que contenant est masculin : c’est l’homme Jésus. Mais Jésus en tant que contenu est féminin : c’est la Parole. C’est elle qui donne le pouvoir de devenir enfant de Dieu. De plus, recevoir la Parole ici ne consiste pas à se lever pour poser une quelconque action, mais à entendre et comprendre cette Parole selon qu’il est écrit : « Celui qui a reçu la semence (la Parole) dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend ; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente. » (Mat 13 : 23)  Or, qu’il s’agisse d’entendre ou de comprendre, on ne pose aucune action. En fait, tout se passe dans la tranquillité et le repos (Esaïe 30 : 15), exactement comme avec Marie.

           En effet, cette notion de contenant/contenu se fait clairement remarquer lorsque Jésus arrive chez deux sœurs nommées Marthe et Marie. La première, Marthe, va recevoir Jésus le contenant. « Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. » (Luc 10 : 38) Comme cela est une coutume, ceux qui reçoivent Jésus le contenant passent leur temps à s’agiter et à s’inquiéter pour beaucoup de choses : Satan, les démons, les sorciers, la pauvreté, le mariage, les enfants, les visas, l’avenir, etc. « Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. » (Luc 10 : 41)

            Sa sœur, par contre, va recevoir Jésus le contenu, c’est-à-dire ce qui sort de Jésus, qui est sa Parole. « Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. » (Luc 10 : 39) En fin de compte, ces deux femmes ont reçu Jésus. Mais c’est Marie qui sera justifiée, et Jésus en donne la raison. « Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » (Luc 10 : 42) La bonne part, c’est ce qui sort de Jésus, c’est le contenu de Jésus, c’est sa Parole.

Quelle est donc la nature de cette Parole

qui sort de Jésus ?

           Afin de connaître la nature de cette Parole, cherchons à savoir ce qu’il prêchait. Or après sa mort et sa résurrection, Jésus apparaît à deux de ses disciples qui ont quitté Jérusalem pour un petit village nommé Emmaüs. Ces derniers, ne l’ayant pas reconnu, Jésus, pour se faire connaître, sortira de lui cette Parole : « Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. » (Luc 24 : 27) C’est donc cette Parole, Moïse et les prophètes, qui, sortie de Jésus, leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. On se rend ainsi compte que ces disciples ont cheminé pendant trois ans et demi avec le contenant sans être sauvés. Mais dès qu’ils ont fait face au contenu, ils ont été sauvés.

Qu’en est-il des apôtres ?

Quelle parole prêchaient-ils ?

           Dans (Jean 17 : 8) que nous avons cité plus haut, Jésus déclare qu’il a transmis aux apôtres cette Parole qu’il avait reçue de son Père. « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. »  Voilà pourquoi l’apôtre Paul, en tant qu’imitateur de Christ (1Co 11 : 1), ne pouvait pas prêcher autre chose que cette Parole qu’il avait reçue de Jésus à savoir : Moïse et les prophètes. Voici à cet effet le témoignage qu’il rendra devant le roi Agrippa : « Mais, grâce au secours de Dieu, j’ai subsisté jusqu’à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m’écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver. » (Act 26 : 22)

Dans l’histoire du mauvais riche et du pauvre Lazare (Luc 16 : 19-31), Abraham a également indiqué Moïse et les prophètes comme la Parole à écouter pour parvenir au salut. « Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. » (Luc 16 : 29)

           En somme, Moïse et les prophètes est donc cette Parole qui sauve, ce contenu qui sort de Jésus et le différencie de tous les autres. Le salut n’est donc pas une simple affaire de nom littéral « J E S U S », car il en existe plusieurs. Mais le salut est lié à ce contenu. C’est pourquoi Philippe, s’adressant à Nathanaël, ne dit pas qu’ils ont trouvé Jésus comme plusieurs parlent communément, mais il prend la peine de spécifier le Jésus qu’ils ont trouvé afin de lever toute équivoque.  « Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph. » (Jean 1 : 45) C’est donc ce Jésus particulier, dont on fait la connaissance à travers Moïse et les prophètes, qui sauve.

           A cet effet, si vous désirez écouter un séminaire biblique sur Moïse et les prophètes, rendez-vous

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