Il existe de nos jours, dans le monde, une polémique autour de la loi ; une certaine opinion voulant faire croire qu’elle n’est plus d’actualité. Voilà pourquoi, dans de nombreux milieux dits chrétiens, lorsqu’on prêche l’évangile, on se contente juste de quelques versets du nouveau testament et le tour est joué. Face à toute tentative de les reprendre, ils répondent sèchement : « Nous ne sommes plus sous la loi ! » Ainsi, c'est comme si la loi ne servait plus à rien. Mais les choses sont-elles réellement ainsi ? Peut-on vraiment parvenir au salut sans passer par la loi ? Pourquoi Dieu a-t-il donné la loi aux hommes ? Laissons plutôt que la parole de Dieu nous éclaircisse sur ce sujet. On ne peut rien retrancher de la bible « Consultez le livre de l'Eternel, et lisez ! Aucun d'eux ne fera défaut, ni l'un ni l'autre ne manqueront ; car sa bouche l'a ordonné. C'est son Esprit qui les rassemblera. » (Esaïe 34 : 16) Dieu est donc assez clair. Son livre (la bible) est composé d’un ensemble de petits livres dont aucun ne doit être mis de côté. Si un seul manque à l’appel, ce n’est plus le livre de l’Eternel. Ceci permet déjà de remarquer que nous avons besoin de toute la parole de Dieu, et que rien ne doit être rejeté. De plus, à la fin de la bible, Jésus met en garde contre le fait d’y retrancher quoi que ce soit. « Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. » (Apocalypse 22 : 19) Il serait par conséquent très maladroit de penser qu’une partie de la parole de Dieu soit obsolète sous prétexte que c’est la loi. C’est la raison pour laquelle Jésus lui-même a prêché par l’exemple, en affirmant clairement qu’il n’était pas venu abolir la loi. « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. » (Matthieu 5 : 17-18) Etant donné que Jésus n’a pas aboli la loi, que le ciel et la terre ne sont pas encore passés, et que tout n’est pas encore arrivé, la loi reste bel et bien en vigueur, elle est bonne, elle est utile. La loi étant donc toujours en vigueur, il convient d’identifier clairement à qui elle s’adresse. A qui la loi s’adresse-t-elle ? « Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime, sachant bien que la loi n'est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers, les impudiques, les infâmes, les voleurs d'hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, conformément à l'Evangile de la gloire du Dieu bienheureux, Evangile qui m'a été confié. » (1Timothée 1 : 8-11) La loi n’est donc pas faite pour le juste, c’est-à-dire pour celui qui est sauvé. En revanche, les qualificatifs méchants, rebelles, impies, pécheurs, irréligieux, profanes, etc ; désignent les personnes non sauvées. La loi s’adresse alors aux non sauvés. Ce sont eux qui sont sous la loi. Si les non sauvés sont sous la loi, à quoi leur sert cette loi ? Le but de la loi « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. » (Romains 3 : 19) Ainsi, la loi n’a pas été donnée pour sauver les hommes, mais plutôt pour que tout homme soit reconnu coupable devant Dieu. La loi est donc une espèce de miroir qui permet à l’homme de voir sa nature. Mieux encore, elle permet de ressortir l’incapacité de l’homme à atteindre le standard de Dieu. Ce n’est que lorsque cette incapacité a été mise en évidence que l’homme peut réaliser qu’il a besoin d’un sauveur. Notons qu’il existe une différence entre « reconnaître qu’on est coupable », et « être reconnu coupable. » Reconnaître qu’on est coupable signifie que c’est nous-mêmes qui reconnaissons notre culpabilité, alors que, être reconnu coupable signifie que c’est quelqu’un d’autre, en l’occurrence un tribunal, qui reconnaît notre culpabilité. Ceci veut en d’autres termes dire que nous devons absolument passer par un jugement. Or, reconnaître notre culpabilité n’annule pas ce jugement. Exemple Nº 1 Un monsieur a commis un délit et a été interpellé et traduit devant les tribunaux. Au début de son procès, le juge lui pose la question suivante : « vous plaidez coupable ou non coupable ? » Et le monsieur répond qu’il plaide coupable. Autrement dit, il reconnaît sa culpabilité. Alors le juge va-t-il mettre fin au procès et prononcer directement la sentence ? Cela ne s’est jamais fait devant un tribunal. Etant donné qu’il a reconnu sa culpabilité, il sera toujours jugé, parce qu’il faut qu’il soit reconnu coupable par le tribunal. Avec Dieu c’est pareil. Puisqu’il sauve par grâce, le jugement est incontournable. C’est triste de voir comment plusieurs sont dans l’erreur. Lorsqu’on pose la question à quelqu’un qui se dit enfant de Dieu, lui demandant quand est-ce que Dieu l’a jugé ? Il répond qu’il avait reconnu qu’il est pécheur, comme si cela annulait le jugement. Même s’il a reconnu qu’il est pécheur, Dieu doit toujours le juger. Sinon, comment le graciera-t-il ? Peut-on gracier quelqu’un qui n’a jamais été jugé et condamné ? Exemple Nº 2 Deux criminels ont été interpellés et mis en prison. Entre-temps, l’un d’eux est passé en jugement et a été condamné à trente ans de prison, pendant que le second attend encore son jugement. Pendant la fête nationale du pays, le président de la république signe un décret où il accorde la grâce présidentielle à tous les prisonniers qui ont une peine supérieure ou égale à trente ans. Lequel de ces criminels bénéficiera de cette grâce ? C’est bien celui qui a été jugé et condamné. L’autre, même s’il reconnait sa culpabilité, n’est pas concerné par cette mesure de grâce. Or, la nature doit nous enseigner (1 Corinthiens 11 : 14 ), dit l’Ecriture. A cet égard, si Dieu n’a jamais jugé et condamné quelqu’un, sa grâce ne le concerne pas. Exemple Nº3 : le cas de Noé L’ancien testament est l’ombre des choses à venir (Hébreux 10 : 1), c’est-à-dire que Dieu y donne, à travers des images, une explication claire des vérités qui seront manifestées plus tard. Par l’histoire de Noé, Dieu explique donc comment il accorde sa grâce à l’homme. a) Noé est jugé et reconnu coupable « L'Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » (Genèse 6 : 5) Remarquons que le verset ne dit pas « la méchanceté des hommes excepté Noé. » Noé est donc tout aussi méchant que le reste des hommes. b) Noé est condamné à mort « Et l'Eternel dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits. » (Genèse 6 : 7) Une fois de plus, Dieu ne dit pas qu’il va exterminer les hommes, sauf Noé. C’est toute l’espèce humaine qui va être rayée de la terre. c) Noé étant jugé et condamné, peut alors bénéficier de la grâce de Dieu « Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel. » (Genèse 6 : 8) Le verset commence par la conjonction de coordination « mais », qui marque ici une rupture avec ce qui vient d’être dit. Tous les hommes sans exception méritent la mort. Mais, ne voulant pas recommencer la création, Dieu va décider d’accorder sa grâce à Noé. Voilà ce qu’on appelle une faveur imméritée. Noé méritait de mourir comme les autres, mais il se retrouve en train d’avoir la vie sauve. Il n’a pas prié, ni jeûné, ni fait beaucoup d’aumônes pour cela. « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Ephésiens 2 : 9) Après la grâce, l’homme est désormais juste devant Dieu, parce que gracier quelqu’un signifie annuler toutes les charges qui pesaient contre lui. Voilà pourquoi la bible peut désormais dire : « Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre dans son temps ; Noé marchait avec Dieu. » (Genèse 6 : 9) Si donc quelqu’un n’a jamais été jugé, comment saura-t-on les charges qui pèsent contre lui, étant donné que seul un tribunal est habileté à prononcer des charges contre un individu ? La loi : un pédagogue chargé de conduire l’homme à Christ Ne connaissant pas la pensée de Dieu, les hommes ont mis sur pied différents moyens qui leur permettraient d’aller à Christ. Mais Dieu a sa voie, et toute personne qui utilise un chemin autre que celui de Dieu ne peut que se retrouver entre les bras d’un faux Christ. Jésus explique donc comment quelqu’un peut venir à lui. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6 : 44) Et cette attraction, comment s’opère-t-elle ? Jésus répond : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. » (Jean 6 : 45) Or Dieu le Père a œuvré dans l’ancien testament. Par conséquent, son enseignement y est consigné, et il s’agit de la loi. Pour aller à Christ, il faut donc écouter la loi. C’est elle qui est chargée de conduire l’homme à Christ, conformément à cette parole de l’Ecriture. « Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. » (Galates 3 : 24) Devant un tribunal terrestre, on juge les prévenus à travers un code de procédure pénale. C’est ce code qui définit les différentes peines encourues pour avoir commis tel ou tel autre délit. De même, Dieu juge l’homme par la loi qui est son « code de procédure pénale ». Au terme de ce jugement, si l’individu est reconnu coupable et condamné, ce n’est qu’à ce moment qu’il est graciable. Le processus est donc le suivant : on est assis et on écoute la prédication. L’Evangile comporte deux phases. La première est destinée à conduire l’homme dans la connaissance du seul vrai Dieu. C’est ici qu’on est censé entendre le Père et recevoir son enseignement. C’est pendant cette phase que Dieu juge l’homme à travers la loi qui lui sera prêchée. Cette loi ayant pour but de faire abonder le péché afin que sa bouche soit fermée. « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, … » (Jean 17 : 3) Ensuite intervient la seconde phase qui permet à l’homme de connaître celui que le seul vrai Dieu a envoyé, Jésus Christ. Cette phase ayant pour but de faire surabonder la grâce. « … et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jean 17 : 3) Ce n’est qu’après cela que l’homme est affranchi de la loi. « Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondée. » (Romains 5 : 20) A cet égard, tous ceux qui refusent d’écouter la loi, Dieu leur envoie ce message : « Si quelqu'un détourne l'oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination. » (Proverbes 28 : 9) Celui qui déclare donc être enfant de Dieu doit pouvoir répondre clairement à ces questions : Quand Dieu vous a-t-il jugé ? Quand avez-vous été reconnu coupable et condamné ? Quand avez-vous été gracié ? A cause de la désobéissance d’Adam dans le Jardin d’Eden, toute l’humanité a basculé dans la mort spirituelle. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » (Romains 5 : 12) Ce qui attend l’homme désormais, c’est le jugement. « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » (Hébreux 9 : 27) Parlant de jugement, il existe deux possibilités. Soit Dieu juge l’homme pendant sa vie terrestre ; et ceci c’est pour son salut. Dans ce cas, il n’aura plus à comparaître au jugement dernier, car Dieu ne peut pas juger une même personne deux fois. « Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé possède, dès à présent, la vie éternelle et il n’aura pas à comparaitre au jugement (dernier) : il a déjà franchi la frontière de la mort à la vie. » (Jean 5 : 24 PVV) Ou alors l’homme réussit à esquiver ce jugement pendant sa vie terrestre. Alors il fera face au jugement dernier du grand trône blanc après sa mort. Cette fois, il s’agira d’un jugement sans miséricorde, et la seule issue possible sera l’enfer. Dieu lance donc l’appel aux habitants de la terre, afin que chacun se hâte à comparaître pour son procès. « Ecoutez la parole de l’Eternel, enfants d’Israël ! Car l’Eternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde. Point de connaissance de Dieu dans le pays. » (Osée 4 : 1) Etes-vous alors prêt à comparaître devant la barre pour votre procès ? N’attendez pas d’y comparaître après la mort pour aller en enfer. Contacts : Phone : +237 6 76 17 57 57 Mail : [email protected] Facebook : https://www.facebook.com/africalifewordmission Instagram : https://www.instagram.com/africalifewordmission Tiktok : https://www.tiktok.com/@africalifewordmission